Villes nouv., agric









Quoi de neuf?: Aucun changement en vue, on bétonne toujours  les terres fertiles du Nord et du Sud,   les puits de pétrole se vident inexorablement.

Lédification par centaines de milliers de logements sur les terres fertiles du nord sont une véritable bombe à retardement. Les emplois fournis par le BTPH sont à durée déterminée. Une fois ce programme terminé, des centaines de milliers d'ouviers se trouveront au chomage, les terres agricoles ravagées, les puits pétrole épuisés, dans 10 ans le cout d'extraction de notre pétrole sera tellement élevé qu'il vaudrait mieux l'importer 

Il est urgent de créer une Ecole de Management sur les hauts plateaux.Pourquoi ne pas créer au sud une grande Ecole des métiers de la pétrochimie? des centres de formation aux arts  de l'artisanat, du tissage ( burnous et  gandouras, tapis, transformation de l'alpha?

Voici des projets qui pourraient être implantés au Sud et hauts plateaux:
 

Mahmoud Benchakor, président du comité interprofessionnel du lait: «Exploiter le Sud pour produire les fourrages nécessaires à l’élevage»


Pas moins de 323 unités d’énergie solaire ont été distribuées aux populations nomades dans plusieurs zones éparses de la wilaya de Tindouf, selon les responsables de la conservation des forêts.
Note: pourquoi ne pas étendre l'expérience à tout les sud et les doter de mobile home. Il est inconcevable qu'au 21ème siècle des bergers et nomades  reçoivent des salaires inférieurs au SMIG et logent dans des tentes qui datent du néolithique. Des unités de fabrication de panneaux solaires installées à travers tout le sud créeraient des milliers d'emplois.

Académie algérienne des sciences et des technologies

Elle sera créée avant la fin du 1er semestre 2014
Par : Rubrique Radar
Une Académie des sciences et des technologies sera créée en Algérie avant la fin du 1er semestre de 2014, avec la contribution du Conseil national économique et social (Cnes), selon le président du conseil, Mohamed-Seghir Babès.
Pourquoi ne pas l'implanter au Sud?



 


Haya esbou'a entaoue'na : Bon courage à nos lions



Des initiatives heureuses commencent à prendre forme


Abdelmalek Sellal a effectué, hier, une visite de travail et d’inspection à Ouargla (800 km au sud-est d’Alger) où il a inspecté des projets. Il a rencontré la société civile et des notables de la ville au siège de la wilaya.
La délégation accompagnant M. Sellal était composée des ministres de l’Intérieur et des Collectivités locales Daho Ould Kablia, de la Jeunesse et des Sports Mohamed Tahmi, de l’Energie et des Mines Youcef Yousfi, de l’Agriculture, Rachid Benaïssa, de la Santé Abdelaziz Ziari, du Travail et de l’Emploi Tayeb Louh et de l’Habitat et de l’Urbanisme Abdelmadjid Tebboune.

(...) M. Sellal a affirmé devant la société civile locale et les notables : «La République est une. Il n’y a pas de différence entre le Nord et le Sud.» M. Ould Kablia confirme ces dires en indiquant que «le Sud bénéficie d’un programme spécial parce qu’on entend des propos selon lesquels il y a une discrimination envers ces régions. Cette visite est un signal politique et nous nous engageons à apporter des changements radicaux».

Urbanisme : Bouteflika appelle à rompre avec le modèle des cités-dortoirs
Dans un message adressé aux participants à la 14e édition de remise du prix national d'architecture et d'urbanisme, qui a lieu jeudi, le président de la République a appelé les professionnels du secteur de la construction et de l'habitat de rompre avec le modèle de construction de «cités-dortoirs», en estimant que «malgré les moyens financiers considérables consacrés par l'Etat au bien-être social, la construction de logements s'est souvent limitée à l'aspect quantitatif, une approche qui a donné lieu à l'émergence de cités-dortoirs qui n'ont fait qu'élargir les disparités et renforcer les sentiments de frustration et de marginalisation sociales». Le chef de l'Etat a expliqué cet état de faits par «la grande pression et l'urgence en raison de la demande toujours croissante en matière de logements, un facteur qui, selon lui, «ne saurait nous empêcher d'aboutir au modèle d'habitation auquel nous avons toujours aspiré dans le respect des principes de l'architecture traditionnelle et des normes techniques de modernité».

Feu vert pour la construction de 30.000 logements?

http://www.algerie1.com/info-des-regions/alger-feu-vert-pour-la-construction-de-30-000-logements/

  • A quand des logements respectant les normes architecturales spécifiques à chaque régions?

  1. A quand des immeubles recouverts de panneaux solaires comme cela se fait en Europe? Les locataires paieront moins cher l'énergie, revendront à l'Etat le surplus . Se rappeler que la fin des énergies non renouvelables est dans 10 ans. 

  •  Voici les conséquences de ces constructions d'immeubles sans âme: t'bezniss, absence de main d'oeuvre pour l'agriculture, délinquance, déracinement culturel, des milliers de voitures qui envahissent la ville, maladie, pollution. Lire les articles ci-dessous:
mment «dessine-t-on» la violence ?
(..) La vie dans la cité AADL de Aïn Melha est rythmée par le repli sur soi, la méfiance issue de violences à répétition. Des affrontements entre bandes rivales, des bagarres, des casses de voitures, des vols. suite:

Travailleur wanted !
par Amara KHALDI
Aussi invraisemblable que cela puisse paraître : dans un pays où le taux de chômage réel caracole dans les hautes cimes, très au-delà des chiffres officiels annoncés, on déplore un manque cuisant… de main-d'œuvre ! L'un des effets les plus désagréables de ce curieux phénomène, c'est le pauvre consommateur qui le reçoit en pleine tronche : Il paye au prix fort l'indisponibilité des produits agricoles pendant que ces derniers pourrissent sous ses propres yeux dans les champs et les vergers faute d'être récoltés à temps et mis sur le marché pour stabiliser les prix. Sur le plan national, cela se traduit par le recours à l'importation massive de la plus grande partie de notre alimentation à coup de milliards de dollars pour compenser le déficit chronique surtout dans les produits stratégiques tels les céréales, les légumes secs et les dérivés du lait.

(..) La culture ambiante achève de déprécier la vie dans nos campagnes auxquelles on préfère les grands centres urbains et les fausses illusions de «réussites» miroitées par le «tbezniss» (commerce informel) et toutes ses déviations aventureuses: drogue, vol, braquage, violences de toutes sortes etc...Suite:


  1. Des experts, sont intervenus hier, au forum du quotidien Echaâb, assurant que les embouteillages ont atteint dans la capitale des proportions alarmantes, menaçant même directement et indirectement la santé des automobilistes. M. Tatachek, sous-directeur de la prévention et de la circulation à la Direction générale de la Sûreté nationale, a rappelé, de ce fait, que dans la capitale, le parc automobile a atteint 6 367 896 véhicules, rendant la circulation particulièrement difficile (…)
(…) Par ailleurs, ce sont 300 000 véhicules qui pénètrent quotidiennement dans la capitale depuis les autres wilayas. Pour sa part, le professeur Bengouniaâ, du service épidémiologie et médecine préventive au CHU Mustapha-Pacha, estime que le stress résultant des embouteillages peut causer des pathologies plus ou moins graves, allant des différentes allergies, provenant des gaz, à des maladies cardio-vasculaires, le diabète et l’hypertension artérielle. Suite :
 



  • L’Algérie a renouvelé mercredi son engagement pour un partenariat "gagnant-gagnant" avec les États-Unis dans le domaine de l’industrie pharmaceutique, a indiqué le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari.
"Le partenariat algéro-américain a pour objectif la création d’un pôle de recherche et de technologie dans le cadre d’un échange durable et mutuellement bénéfique, dans la perspective de création d’une industrie pharmaceutique innovante", a-t-il précisé à l’ouverture des travaux de la conférence sur le partenariat algéro-américain dans le domaine de l’industrie pharmaceutique
http://www.echoroukonline.com/ara/articles/149890.html



70 millions d’euros pour le complexe de Sanofi-Aventis en Algérie


Le groupe français Sanofi a signé jeudi 20 décembre l’acte de concession du site de Sidi Abdallah sur lequel sera construit le futur complexe industriel de Sanofi-aventis en Algérie

 « La construction de ce complexe industriel majeur, le plus important de Sanofi en Afrique et au Moyen Orient, consacre notre engagement en Algérie depuis plus de vingt ans », a déclaré Antoine Ortoli, Senior Vice–Président Intercontinental, Operations Globales dans un communiqué publié jeudi.
Lire l'article original :
70 millions d’euros pour le complexe de Sanofi-aventis en Algérie | DNA - Dernières nouvelles d'Algérie
 


Nouvelle ville: Amara Benyounès recommande l’encouragement aux investisseurs
(..) , le ministre a insisté sur la réalisation simultanée de ce quartier et de la zone industrielle. Sans investissements générateurs d’emploi, cette  ville, conçue selon les normes modernes, devient un dortoir. Les plans d’aménagement de cette ville ainsi que du lac de Boughezoul sont également achevés. Sur le terrain, l’état d’avancement de la réalisation de la galerie technique de 22,11 km est à 90%. Pour ce qui est de la voirie, le linéaire total de 71,07 km a été réalisé à 65%. Suite dans :

C’est le ministre de l’industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, Cherif Rahmani qui a fait cette annonce à l’issue de la tripartite gouvernement-patronat-UGTA, précisant que ces séances de travail une totale convergence de vue s’est dégagée entre les organisations patronales, la centrale syndicale, les experts, les chercheurs et universitaires et des représentants du CNES.
Tous ces acteurs ont participé à ces séances de travail autour d’un certain nombre de propositions, selon Rahmani qui citent entre autres la protection de la production nationale, l’encouragement à l’exportation, l’intégration de l’informel dans le circuit officiel, la valorisation des compétences, le développement des infrastructures industrielles et logistiques, la modernisation des PME ainsi que la dépénalisation de l’acte de gestion. Lire la suite dans:
Qu'en est-il de la délocalisation des industries du textile (laine du mouton à profusion) , cuir, bois etc, vers les hauts plateaux pour éviter l'exode rural vers le Nord?
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Absence de compétences managériales et d’instruments de suivi et de contrôle

Reda Hamiani. Président du Forum des chefs d’entreprise (FCE)
«Il y a décalage entre les décideurs politiques et la réalité du terrain»
(..) Je pense que là où le bât blesse, et c’est mon opinion personnelle, c’est qu’il faudrait que les autorités et l’administration centrale puissent non pas se contenter de donner des instructions et des orientations, mais qu’elles en suivent l’exécution pour s’assurer qu’elles sont effectivement bien mises en œuvre.
http://elwatan.com/economie/il-y-a-decalage-entre-les-decideurs-politiques-et-la-realite-du-terrain-11-02-2013-202869_111.php



  • Qui se rappelle des tomates bio d'Adrar vendus dans les marchés de gros européens en plein hiver? C'était en 1967!!!
Les performances productives de l’agriculture algérienne sont faibles, voire même très faibles et le niveau constamment élevé des prix des produits agricoles en apporte la preuve
(..) En généralisant le procédé de régulation au moyen des frigos, l’Etat a, sans le vouloir, reproduit les dysfonctionnements des ex-monopoles publics dont les produits étaient, on s’en souvient, massivement achetés par des spéculateurs qui les stockaient le temps nécessaire à leur revente à des prix prohibitifs.(..)
(..) Il faut en outre que l’Etat se rende à l’évidence que le meilleur débouché pour les excédents agricoles, quand ils existent, n’est pas la conservation aux moyens des frigos, mais l’industrie de la conserve qui a l’avantage d’offrir des produits à bas prix, un surcroît de valeur ajoutée et, bien entendu, de nombreux emplois. Suite:

http://elwatan.com/economie/produits-agricoles-quand-la-regulation-tourne-a-la-retention-de-stocks-et-la-speculation-11-02-2013-202886_111.php

Ghardaïa : La réalisation de la nouvelle ville d’El-Menea débutera à la fin du 1er trimestre 2013

 (..) La nouvelle ville d’El-Menea, unique dans son aspect architectural et respectueuse de l’environnement, devra recevoir à l’horizon 2020, sur une superficie de plus de 1.000 hectares extensibles, quelque 50.000 habitants avec toutes les commodités d’une agglomération urbaine moderne à vocation touristique et agricole, a-t-on souligné.
La réalisation de ce projet intégré, durable, respectueux de l’environnement en utilisant les énergies renouvelables, et dont l’architecture marie le raffinement des aspects architecturaux saharien et méditerranéen, générera de nombreux emplois temporaires et permanents.
La localisation de cette ville nouvelle sur le tracé de la RN-1, lui confie un rôle stratégique, permettant l’ouverture de perspectives nouvelles et promouvant un développement économique harmonieux et durable de la région et sa population, notamment par la création d’activités complémentaires telles que l’artisanat, le tourisme, les équipements de ville (administration, santé, enseignement, sport, loisirs…), les espaces verts et les équipements de proximité.
A l’ouverture du chantier de réalisation de cette nouvelle ville, quelque 300 emplois seront crées pour atteindre par la suite plus de 1.000 postes de travail, a-t-on fait savoir.
Une fois fonctionnelle, la ville nouvelle d’El-Menea sera appelée à constituer un pôle d’excellence touristique et une base de développement d’une agriculture durable, ont estimé des participants à cette rencontre de présentation du projet. (APS)

Réda Hamiani, président du FCE 


“Il faut une révolution informatique"

Le deuxième handicap, avec les banques, réside dans le délai de traitement des dossiers de crédit. “Entre son examen à l’agence locale, puis sa transmission à la direction régionale, pour atterrir en fin de parcours au niveau du comité de crédit à la direction générale de la banque, le dossier met une année”, regrette-t-il. Du coup, le président du FCE plaide pour une réelle “décentralisation de la décision bancaire”, et imposer à la banque une date limite.
Mais pour le président du FCE, “la grande révolution qui doit nous concerner dans tous les domaines, c’est  celle de l’informatique”. “Les chefs d’entreprise passent plus de temps à courir d’une administration à une autre pour régler leurs problèmes administratifs”, dénonce-t-il

Pour une architecture oasienne

Les demandeurs de logement à Ghardaia ont créé une coopérative à Tafilalet qui s'inspire du modèle des k'sars. Un vrai bijou d'architecture qui allie confort, esthétique, fonctionnalité, et surtout  convivialité. Tout comme le faisait Pouillon. (Ce n'est pas aux habitants de s'adapter à une architecture aveugle et neutre où toutes les maisons se ressemblent mais l'inverse).  Pourquoi ne pas profiter du programme présidentiel prévoyant la création de 2M500.000 logements  pour construire des ilots logements respectant la vie traditionnelle et moderne et y loger les habitants des k'sars: une maison par couple ou en voie d'en fonder un. Des immeubles en cercle, autour d'une tahtaha (place publique) dotée d'arcades pour l'ombre et de palmiers,  entourée d'espaces utiles: hammam, coiffeur, café maure, cybercafé, couturière, marchands de journaux, etc. Les cours intérieures et les terrasses (à créer absolument)  seront réservées aux femmes. Le k'sar vidé de ses habitants (les récalcitrants seront respectés mais seront tenus de restaurer leur maison) aura des rue piétonnières , des locaux réservés aux ONG's, des centres de formation à l'artisanat, à la peinture, au ver soufflé, la dinanderie , la broderie, la couture,  une salle de lecture, etc.



Après les Hollandais, les Allemands à M'sila: (..) Un coup dur pour le gouvernement algérien qui cherche à attirer des investissements dans la production pour réduire la facture des importations. Ce projet de joint‑venture entre les groupes algérien et allemand a connu des péripéties qui ont fini par décourager les Allemands. L’usine devait entrer en production début 2011, mais faute de terrain, elle n’a pas été réalisée à ce jour. Les ʺFaïenceries algériennesʺ ont tenté de l’implanter dans un terrain obtenu en concession à Msila, mais l’administration a refusé, arguant du fait que ce terrain a été attribué au groupe algérien et non à la société algéro‑allemande
 


Hallucinant : Un  bateau hollandais à M’sila et  deux barrages qui s’écroulent emportant dans les flots des centaines de milliards de dinars

Il était un petit navire qui n’avait ja-jamais navigué ohé ohé ohé !!!
M'sila (hauts plateaux) C’est tout simplement hallucinant !! (..) La situation de l’infrastructure de stockage des eaux superficielles  n’est pas reluisante, réduite  presque à néant. La wilaya, zone inondable par excellence pour être le réceptacle de 5 wilayas limitrophes, recevant pas moins de 300 milliards de m3 des eaux de crues, ne compte plus que le barrage du Ksob, qui est envasé à 85% et n’emmagasinant que 12 millions de m3 sur un total de 30 millions de m3, et se voit exclu des projets hydrauliques structurants.
Si le barrage de Fella n’a pas tenu face à la puissance des crues qui envahissent la plaine ouest du Hodna à la moindre averse, engloutissant 30 milliards de centimes sans que l’on puisse conserver un litre d’eau, le barrage de Bounasroune, quant à lui, implanté en amont des Ouled Tebbane, sur les hauteurs des monts du Hodna, dans la commune de Dehahna, n’a pas résisté à une année d’exploitation. Il a été mis en service en juillet 2005, et la digue s’est écroulée le 3 mai 2006. Ce barrage, pour lequel il a été consenti 6 milliards de centimes et devant mobiliser 500 000 m3 et irrigué 400 hectares, n’immobilise plus rien, l’eau passe, depuis 2006, à travers cette masse en béton et se perd irrémédiablement dans l’immensité de l’oued Boubasroune.
L’autre ouvrage d’envergure qui se meurt est le barrage Ksob, qui est en train de périr sous le poids des millions de tonnes de vase, et les seules actions  de sauvetage de cet ouvrage de 30 millions de m3, menées entre les années 2001 et 2008, n’ont aucunement abouti aux résultats escomptés.
L’Agence nationale des barrages et transfert (ANBT), n’ayant pas mis les moyens adéquats pour débloquer les vannes de fond et évacuer la vase se trouvant dans les profondeurs du barrage, a bricolé pendant plus de 10 ans. Preuve en est que le bateau ramené de Hollande à l’état neuf n’a jamais fonctionné et baigne, à ce jour, dans les eaux boueuses du Ksob.
On ne finira jamais de dire que c’est un secteur stratégique du service public, il n’empêche que le barrage du Ksob se meurt dans l’indifférence la plus totale sous le poids de millions de tonnes de vase (lire la suite dans :
Smaïl Ghellab

Un livre à lire absolument: LE SUD, CAPITALE D’UN AVENIR PROMETTEUR de SLEMNIA BEN DAOUD

Massacre à la tronçonneuse à Boumerdès


46 arbres coupés à ras à la cité Frantz-Fanon
Plus de 46 arbres centenaires ont été coupés à ras à Boumerdès, à la cité Frantz-Fanon, par un entrepreneur avec l’accord du président de l’APC de Boumerdès sortant et la direction des forêts. La police a ouvert une enquête et un rapport a été transmis au wali, a-t-on appris de sources bien informées. Les habitants de la cité se sont soulevés contre ce qu’ils ont qualifié de crime contre la nature et l’environnement. Interrogé sur ce massacre, le responsable des forêts nous a indiqué que l’autorisation a été donnée suite à la demande du président de l’APC datée du 30 octobre 2012. “Nous avons demandé à ce que ces arbres soient raccourcis et non coupés.” Ce qui n’est pas le cas, puisque lors de notre déplacement sur les lieux, on a constaté que ces arbres, en grande   partie, ont été coupés à ras et non raccourcis, comme le montre notre photo
http://www.liberte-algerie.com/radar/46-arbres-coupes-a-ras-a-la-cite-frantz-fanon-massacre-a-la-tronconneuse-a-boumerdes-189536



Les grands projets accaparent 100.000 ha


La surface du foncier accordée, entre 1980 et 1990, à la réalisation des grands projets a atteint 100.000 ha. C'est ce que déclare le premier responsable de la direction des biens de l'Etat, Mohamed Himour. A en croire ce dernier, une bonne partie de cette superficie aurait été déviée de sa vocation première.

Voir en bas de page le débat sur DESERTEC (quand on veut refuter une opinion que l'on ne partage pas il faut l'exposer au débat public)





URGENCE: Un TGV en direction des hauts plateaux




La loi n'est pas respectée

(...) La Cour des comptes n’a elle aussi pas manqué de relever « l’inefficacité des instruments et mécanismes de sauvegarde du patrimoine foncier » (2). Dans son rapport annuel 1996/1997, elle dresse un lourd réquisitoire : «  Bien que la loi 90-25 du 18 novembre 1990 portant orientation foncière ait soumis toute implantation d’infrastructure ou construction sur les exploitations agricoles à autorisation express délivrée dans les formes et conditions définies par les dispositions législatives relatives à l’urbanisme et au droit de construire, les constructions illicites sur les terres agricoles, y compris sur celles à potentialités élevées, se sont développées et ne cessent de s’élargir ». (...). A. Belhimeur

                                                        Qui veut habiter dans cet univers  carcéral? Et pourtant ce ne sont pas les architectes qui manquent. Dans "lancien temps", des plans architecturaux respectant la modernité et le "vivre ensemble traditionnel" étaient proposés gratuitement par les mairies à ceux qui n'avainet pas les moyens de se payer un architecte. Une loi devrait être promulguée imposant des normes architecturales respectueuses de l'environnement , de la modernité et de la tradition. Les présidents d'APC seront rendus responsables y compris devant la justice de son application.

50 ans d'urbanisme passés au crible à l'EPAU
En finir avec les villes «bidon»
La ville algérienne, 50 ans après». C’est l’alléchante affiche d’un colloque abrité par l’Ecole polytechnique d’architecture et d’urbanisme (EPAU) d’El Harrach, les 7 et 8 novembre 2012, et qui a réuni un imposant aréopage de spécialistes nationaux et étrangers, des architectes et urbanistes qui ont notamment disséqué à loisir l’état de nos villes, en mettant l’accent sur les politiques successives qui ont façonné notre environnement urbain
Le constat de nos experts est accablant. Urbanisation anarchique, villes-poubelles, cités-dortoirs, ghettos nauséabonds, habitat précaire, chantiers interminables, réseau routier congestionné, croissance incontrôlée, cadre de vie lugubre, violences urbaines, insécurité, insalubrité, crise identitaire, constructions métastasées, instruments d’urbanisme obsolètes, équipements étriqués, problèmes de transport, rurbanisation galopante, empiètement sur le foncier agricole, bref, toute la quincaillerie de nos villes «bidon» s’est trouvée ainsi passée au crible.
http://elwatan.com/actualite/en-finir-avec-les-villes-bidon-10-11-2012-191783_109.php
http://www.tsa-algerie.com/economie-et-business/abdelmajid-tebboune-promet-d-en-finir-avec-les-cites-dortoirs_22672.html

Laghouat : Les étudiants d'Architecture de l’université Amar Thlidji interpellent le ministre

(..) Selon les protestataires, il est ‘’ridicule de croire que l’on peut former un architecte en trois années d’études’. Quant à ouvrir un bureau d’étude après seulement trois courtes années d’étude, cela relève de l’irresponsabilité’’, affirme une étudiante en première année architecture (…) suite dans :
Pourquoi il faut revoir la politique de construction de logements? Tout est parti d'une bonne intention. Loger les populations provenant de toute l'Algérie et plus particulièrement du Sud et installées à la périphérie des chefs de wilaya.  La pauvreté sinon la misère a poussé à cette migration interne. La suite on la connait: villes bidons, ghettos, destruction des terres agricoles, délinquance, chomage, etc. Mais ces populations récemment déracinées gardent encore vivaces leur habitus. C'est avec une partie de leurs enfants que le problème se pose. Méprisant leurs parents qu'ils traitent de "baldi" (équivalent de plouc), ils quittent très tôt l'école sans même savoir lire ou écrire. Blue jean et gel aux cheveux, ne disposant d'aucune qualification ils sont du pain béni pour le marché informel et toutes sortes de trafics et cause de la souffrance de leurs parents. Ils fournissent les bataillons de baltaguia et de prisonniers. Or, comme le dit si sagement Confucius "la sortie passe par la porte pourquoi ne pas l'emprunter?" .  L'emploi doit aller vers le Sud qui est pratiquement vide et livré à la convoitise de plus malins que nous. De grands projets structurants, des Ecoles de management, des autoroutes, des aéroports, une cité de la science, des universités de qualité, des lieux de convivialité pousseraient les populations du nord à migrer vers le sud et ainsi le protéger.  Car il s'agit bien de protéger le sud avant qu'il ne soit trop tard. Concretement non pas avec des discours et des projets qui ne se réalisent jamais ou s'arrêtent en cours de route; Un secrétariat d'Etat au développement du Sud coordonnant tous les projets sectoriels est une nécessité incontournable. Et évitera le clivage entre wilayas du sud privilégiées et wilayas du sud punies. Voici un moyen simple d'obtenir une croissance à 2 chiffres. Est ce qu'on prêche dans le désert?


Après Tlemcen, l’exposition «De Terre et d’Argile» arrive à Alger.

Cette exposition devrait se déplacer de façon itinérante dans le sud le premier concerné par les constructions de terre

Elle est, depuis hier, ouverte au public jusqu’au 17 décembre 2012 à l’Esplanade Riad El Feth à la faveur du 1er Festival culturel international de promotion des architectures de terre «Archi’terre».
Sur 1925 m2, sous un chapiteau blanc, des œuvres  d’architecture de terre, des décorations murales, des photos et des objets d’artisanat sont présentés au public. Sur place, des artistes venus du Touat-Gourara et de Kabylie réaliseront des décorations en terre. D’autres artistes originaires de la Mauritanie, du Niger, du Burkina Faso, de France et du Portugal en feront de même. Venues de Sidi Simiane, les artisanes Cherifa Boudjemal, Fatma Kharoubi, Amina Meziani et Yamina Zerkaoui présentent les jarres en terre crue particulières à ce village de la région de Cherchell. Le public pourra découvrir aussi des sables d’une vingtaine de couleurs, une mappemonde sur l’inventaire des sites bâtis en terre inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, des images des cinq villes qui constituent la pentapole de la vallée du M’zab (seuls ksour algériens inscrits sur la liste de l’Unesco), des photos et dessins illustrant les quatre techniques traditionnelles de construction en terre les plus connues (l’adobe, le torchis le pisé et la bauge), une série de photos aériennes et terrestres de 13 ksour en pierre algériens, réalisées par Kays Djillali.
 
 
29/03/12    Voir en bas de page nouveaux articles 


Ca devient inquiétant:  I z'aiment pas les terres agricoles, I Z'aiment pas le chemin de fer, I z'aiment que le béton


(..) Le 14 décembre 2010, nouvelles annulations. Onze appels d’offres nationaux et internationaux sont déclarés infructueux. Ces appels d’offres concernent la réalisation d’études détaillées de plusieurs nouvelles lignes ferroviaires électrifiées entre des villes situées à l’intérieur du pays, notamment dans les Hauts‑Plateaux. Parmi les projets annulés figure la nouvelle ligne électrifiée à grande vitesse (220 km/h) entre Aïn Salah et El‑Ménea, dans le sud du pays, sur 420 km, ainsi que les lignes électrifiées projetées pour relier Aflou et Laghouat sur 85 km, Boussaâda et Djelfa sur 105 km, El Bayadh et Djelfa sur 280 km, Sour El Ghozlan et Aïn Lahdjel sur 60 km, Ghardaïa et Menea sur 290 km, Tissemsilt et Khemis sur 100 km, Khenchela‑Batna sur 10  km, Tougourt‑El Oued sur 95 km, Draâ El Mizan (Tizi Ouzou) à Dellys (Boumerdès) sur 60 km et Batna‑Sétif sur 130 km (..). Lire la suite dans :http://www.tsa-algerie.com/economie-et-business/les-chemins-de-fer-illustration-de-l-echec-de-la-politique-des-grands-projets_19786.html




Ouf! le train arrivera bientôt:

Ligne ferroviaire Laghouat-Ksar El-Boukhari


Lancement aujourd’hui des travaux de réalisation


Les travaux de réalisation de 300 km de lignes ferroviaires reliant Laghouat-Djelfa-Boughzoul et Boughzoul-Ksar El-Boukhari seront lancés aujourd’hui par le ministre des Transports, Amar Tou.
Ces projets, qui s’inscrivent dans le cadre du projet de la boucle sud-est du chemin de fer, font partie de 13 autres projets ferroviaires d'un coût global de 362 milliards de dinars. Il s’agit, entre autres, de réaliser 643 km de lignes ferroviaires nouvelles dont une reliera Bab-Ezzouar à l’aéroport international d’Alger Houari-Boumediene. Sur ces 13 projets, dont le lancement est prévu entre novembre et décembre, deux ont été déjà lancés. Il s’agit de la ligne Touggourt-Hassi-Messaoud (70 milliards de de dinars) et la ligne Mécheria (Nâama)-El-Bayadh 27/11/12
 






Direction grand sud




En visite dans le grand sud le patron du FCE s'est entendu dire que la wilaya manquait de foncier industriel!



Une bonne nouvelle: Lire l'article situé un peu plus bas sur la nouvelle ville: elbouhaira . Lire aussi l'article sur la nouvelle ville de Sétif  et les  nouvelles zones industrielles, loin des terres agricoles


  • Environ 90% des Algériens vivent sur un peu plus de 10% du territoire, concentrés le long des côtes méditerranéennes. 100 habitants/km² !!! pour les régions du Nord, principales régions peuplées de l’Algérie.  http://lexpressiondz.com/article/2/2011-05-25/89711.html
      
  • Les terres céréalières sont en train d'être bétonnées sur les hauts plâteaux. C'est si difficile dans ces régions de trouver des zones arides à bétonner? reliées par les transports  aux chefs lieux de wilaya? 

  • Ce sont les dattes qui doivent venir dans les usines du Nord , par camions entiers, pour se faire transformer en levure!!! (Projet de production de levure à partir de la datte :  Il sera basé à l’Eriad Alger  http://www.elwatan.com/economie/il-sera-base-a-l-eriad-alger-28-12-2011-152761_111.php   Pourquoi l'usine n'irait-elle pas à la datte?
  • Pour ceux qui ne le savent pas le Sud et les hauts plateaux font partie aussi de l'Algérie. Quand ces populations livrées à la misère se rappelleront à notre bon souvenir ça sera déjà trop tard. Comme d'hab.  Alger abritera le futur Palais des sciences

    Le projet a été présenté à Tlemcen

    Le projet de réalisation du futur Palais des sciences d’Alger a été présenté, lundi à Tlemcen, à l’occasion de la tenue d’un colloque international consacré à la vulgarisation des sciences et organisé à l’université Abou-Bakr-Belkaïd. L’annonce en a été faite par M. Djalil Hamouli, cadre au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ce palais, le premier du genre en Algérie, qui sera réalisé au parc Dounia, dans le périmètre des Grands-Vents à Dély-Ibrahim, fait partie d’une dizaine d’autres cités des sciences envisagées notamment à Constantine, Tizi Ouzou, Tlemcen et Oran. Selon le ministère de l’Enseignement supérieur, “ce palais consiste à éveiller et promouvoir au niveau des citoyens la vocation d’apprendre les sciences et de comprendre tous les phénomènes qui existent dans la nature, et surtout d’élever le niveau scientifique.

     
  • Au secours, ils arrivent avec les pelleteuses!!!

    Règlementation du ministère de l'agriculture  en matière d'arrachage des arbres
    http://www.dgf.org.dz/index.php?rubrique=legislation&section=lois&page=07-06

    Au Nord, les forêts et le Sahel ont pratiquement disparu sous le béton. La Mitidja est en train d'être éventrée par les nouvelles routes. Sur les hauts plateaux et au grand Sud les populations grelottent de froid et souffrent de la faim

    La Mitidja va disparaîte

  •          380.000 voitures importées en 2011!!!

    Absence totale de vision stratégique:  Pourquoi ne pas créer des villes nouvelles dans le Sud (dans les zones non agricoles) Sud qui est vide au lieu de s'agglutiner dans le Nord? 

      
    Nouvelles infrastructures routières pour désengorger la capitale  (…) Plusieurs projets de réalisation et d’aménagement d’infrastructures routières seront lancés en 2012 dans la wilaya d’Alger, a annoncé ce jeudi 5 janvier 2011, le ministre des Travaux publics Amar Ghoul. Prévus dans le cadre du Plan directeur de la direction des Travaux publics d’Alger (DTP), ces projets portent sur la réalisation d’une voie express reliant le complexe olympique Mohamed Boudiaf à Khraicia (20 km), parallèlement à une voie reliant Kouba à Khraicia via Saoula sur 20 km, a précisé M. Ghoul à la presse lors d’une visite de travail à Alger, rapporte l'APS


     
    Arrêtons le massacre

     Il s’agit également, a‑t‑il ajouté, de réaliser un tunnel qui permettra de relier la place Addis Abbeba (El Mouradia) au Val d’Hydra (3 km), afin d’atténuer la congestion de la circulation enregistrée au cœur de la capitale et dans sa proche périphérie. « Nous sommes en train de préparer les cahiers de charges relatifs à l’appel d’offres international du projet de ce tunnel desservant le Centre d’Alger », a expliqué M. Ghoul. Ces nouvelles infrastructures routières sont inscrites au titre du plan quinquennal du secteur à l’horizon 2014 qui prévoit notamment la réalisation de 70 projets pour lesquels quelque 60 milliards de DA ont été consacrés, ont expliqué des responsable de la DTP.
     Le ministre, qui a donné le coup d’envoi de la réalisation d’une route d’évitement de la ville de Saoula (4 km) et du dédoublement du Chemin de wilaya CW 122 entre Reghaïa et Ouled Moussa (Boumerdès), a affirmé que le projet de dédoublement du CW 149, qui relie Bordj El Bahri à Hammadi (Boumerdès) sur 10 km et le dédoublement du CW 121 (Aïn Taya‑Rouiba sur 11 km) figurent aussi parmi les nouveaux projets du secteur.

    Selon les explications fournies sur place, l’avancement des travaux sur l’axe Bordj   El Bahri‑Hammadi, conçu pour augmenter la capacité du réseau routier à l’Est d’Alger, est de 60 %, alors que le projet de dédoublement du CW 121 est réalisé à 28 %. « Ces grands projets structurants auront un grand impact sur le réseau routier de la capitale et de sa périphérie », a‑t‑il tenu à souligner, appelant, par la même occasion, les entreprises de réalisation à plus de célérité dans l’exécution des travaux sur les projets qui leur sont confiés.


    (…) La circulation automobile à Alger est devenue très laborieuse, notamment aux heures de pointe (7‑8 h et 16‑1 8h). Des bouchons interminables se forment quotidiennement sur les principaux axes routiers de la capitale. Cette situation est la conséquence de la hausse du parc automobile d’Alger, de l’absence d’un réseau de transport public urbain de qualité et la présence dans la capitale de la grande majorité des administrations publiques, des grands hôpitaux et des grandes écoles, ce qui oblige les habitants des autres wilayas à s’y rendre pour obtenir des papiers administratifs, poursuivre des soins et étudier. Du coup, la construction de nouvelles routes ne résoudra pas le problème de la congestion du trafic dans la capitale.

    Comment arrêter ce cycle infernale? : Plus on construit des routes, plus on importe des voitures, plus on s'appauvrit
    Bientôt on va manger des voitures, importer des oranges et des légumes, s'il nous reste un peu de pétrole à vendre pout payer  http://www.tsa-algerie.com/economie-et-business/de-nouvelles-infrastructures-routieres-pour-desengorger-la-capitale_18863.html




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    Pour construire de nouveaux logements et des équipements d’accompagnement, le gouvernement a décidé de transformer des terres agricoles et des forêts en terrains urbanisables. Deux décrets exécutifs  portant déclassement de parcelles de terres agricoles et de forêts affectées pour la réalisation de logements publics et d’équipements d’accompagnement dans certaines wilayas ont été publiés ce mercredi 3 août 2010 au Journal officiel (JO).
    Plus de 5400 hectares de terres agricoles ont été déclassifiées en terrains urbanisables dans 15 wilayas : Oum El Bouaghi, Blida, Tébessa, Tiaret, Tizi Ouzou, Alger, Jijel, Sétif, Skikda, Constantine, Médéa, Mostaganem, M’sila, Mascara et Khenchela.

    612 hectares de terres agricoles ont été déclassifiées pour recevoir des projets de logements et d’équipements publics à Baraki, Eucalyptus, El Harrach, Gué de Constantine, Khraicia, Baba Hassen, Ouled Fayet (250 hectares), Douera et Souidania.


    Par ailleurs, des parcelles de forêts d’une superficie totale de 304 hectares seront détruites et transformées en terrains urbanisables à Bejaïa (200 hectares), Alger (2 hectares) et Jijel (102 hectares), selon le décret
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    Un site paradisiaque, à vocation touristique, est en passe d’abriter un nouvel ensemble urbain, surtout des logements promotionnels, alors que de l’avis de beaucoup, cet espace fragile, ne pourrait y convenir.

     
    Le projet de la nouvelle ville de Bouzaâroura, ou du nouveau pôle urbain, -c’est selon-, a été présenté ce lundi au palais de la culture et des arts . L’idée d’en débattre reste louable, même si certaines interventions ont vaguement tenté de justifier l’injustifiable, en ne faisant que confirmer les appétences foncières de certains.
    Le projet, initié il y a plus de trois années déjà dans une conjoncture que le Tout-Skikda n’est pas près d’oublier, ne semble pas fléchir. Bien au contraire. Ainsi, on apprend qu’un nouveau pôle urbain est appelé à voir le jour à Bouzaâroura, sur les hauteurs entre Ben M’hidi et Fil-Fila sur
    un site paradisiaque à vocation beaucoup plus touristique que «spéculative»
    . Bref, au moment où on s’attendait à débattre de la faisabilité du projet, de son éventuelle délocalisation vers des contrées plus adaptées, on a eu droit à des paroles qui, en reconnaissant l’utilité d’une telle démarche, se sont contentées d’évoquer «le beau temps» qu’il fera un jour à Bouzaâroura, sans jamais creuser dans les profondeurs et oser mettre le doigt sur le problème lui-même.
    S’étalant sur une superficie de
    204 ha, le site devant abriter le projet prévoit, entre autres, l’implantation d’une mégacité de plus de 11 000 habitations à moins
    de 10 km de la plateforme pétrochimique.
    Des habitats sociaux sont prévus dans un mouchoir de poche, alors que des logements promotionnels se sont vus réserver un espace plus important agrémenté d’une vue sur la mer. Plusieurs autres équipements publics y sont aussi prévus, notamment des infrastructures scolaires, culturelles et sportives, et administratives.
    Les «acrobaties», certainement de bonne foi, des bureaux d’étude ont tout entrepris pour combler tout le monde, mais Bouzaâroura est restée de marbre. «On aurait bien pu ériger un parc d’attractions sur ce site paradisiaque… pas un pôle urbain à moins de 10 km de la catastrophe de la nouvelle ville des Platanes. On a bien peur que l’ossature réelle du projet soit limitée aux spéculations des logements promotionnels», témoigne un des présents en marge de la rencontre.
    Un autre va encore plus loin : «l’Etat a érigé une nouvelle ville à Fil-Fila à quelques encablures de Bouzaâroura ; une ville-dortoir qui, des années après, continue encore de souffrir de moult maux. Pourquoi ne pas penser d’abord à solutionner ces problèmes avant de s’attaquer à la construction d’une nouvelle ville ? C’est une fuite en avant à moins que l’attrait foncier de Bouzaâroura soit plus attractif que la misère quotidienne des habitants des Platanes.»
    Lors des débats qui ont été axés beaucoup plus sur l’aspect technique, des architectes ont tout de même posé le problème environnemental en estimant que les forts dénivellements du cordon dunaire qui servira d’assiette au projet, risque de connaître de graves agressions, qui ne seront pas sans répercussions. «Ces agressions ne seront pas sans répercussions sur la nappe phréatique de la région. On a peur de commettre les mêmes erreurs qu’à la zone humide de Guerbès, où l’eau a tendance à devenir saumâtre», a rappelé l’un des intervenants.
    D’autres évoqueront le problème que devrait poser
    le volet de l’assainissement. Dans ses réponses, le directeur de l’urbanisme a surtout tenu à rassurer l’assistance, soutenant que toutes les remarques relevées seront prises en considération pour optimiser, au maximum, le projet et en garantir la réussite. Quant à la
    nécessité d’implanter le projet sur les hauteurs de Bouzaâroura, aucun des présents ne s’est permis d’en parler, ou de poser des questions à ce propos. L’assiette foncière de Bouzaâroura serait-elle tout à coup devenue un sujet tabou ?            Khider Ouahab  http://www.elwatan.com/regions/est/skikda/a-l-ombre-du-ghetto-des-platanes-16-11-2011-147409_128.php
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    Sétif : La nouvelle ville générera, dans sa phase de réalisation, des milliers d’emploi.

    Voir en bas de l'article: des propositions très intéressantes
    Espérons qu’il ne s’agit pas de terres agricoles car cela en détruira des centaines de milliers d'autres emplois 
    S’étendant sur une superficie de 285 ha extensibles à 400, le nouveau pôle urbain ou la future nouvelle ville, c’est selon, entre dans la phase de la concrétisation. Par devoir de mémoire,  de nombreux Sétifiens voudraient le baptiser  «La  nouvelle ville 8 Mai 1945», en hommage aux milliers de victimes des douloureux évènements vécus en ce jour historique. A travers le lancement des travaux des 2 000 logements (location-vente) de CNEP-Assur-Immo qui seront suivis par 1 000 autres, les premiers coups de pioche de ce gigantesque projet sont ainsi donnés. Implantée en face du deuxième pôle universitaire du plateau d’El Bez, et se trouvant  à 200 ou 300 m du nouveau village sportif, composé d’un piscine olympique moderne, un centre de loisirs scientifiques, une auberge de jeunes de 70 lits, un centre de formation de jeunes talents, une salle omnisports, un stade d’athlétisme et un lycée sportif régional, la nouvelle ville qui est située à la périphérie nord-ouest de l’actuel centre-ville, générera dans sa phase de réalisation des milliers d’emploi.
    Le secteur de l’habitat et de la construction, l’autre moteur de l’économie de la région, connue et reconnue par son esprit d’entreprenariat, tirera pour le bien du marché de l’emploi et de la croissance des dividendes tout au long des prochaines années. Sachons que la réalisation de plus de 6 000 logements promotionnels aidés et promotionnels non aidés, en plus des équipements socio-éducatifs (jardin d’enfants, écoles, collèges, lycées et autres), ne se fera pas en un jour. Etant le nœud gordien  de toute opération de développement, le nerf de la guerre est  désormais disponible.

    Des jardins, de nombreux espaces verts et des routes piétonnières

    Une première enveloppe de 1,29 milliard de dinars a été allouée au module du logement. Celles de la grande mosquée (1 milliard de Dinars) et de  l’école de formation des cadres du culte (20 millions de dinars), constituant le pôle cultuel et culturelle englobant en outre, le théâtre de verdure et une bibliothèque, sont par ailleurs disponibles.
    Le lancement des travaux de ces deux opérations est une question de temps. 320 millions de dinars représentant la première tranche de l’enveloppe consacrée aux VRD, ouverture des voies et réseaux d’assainissement d’une assiette, où seront implantés les nouveaux sièges de la wilaya, de la sûreté (commissariat central de la police), 13 cliniques médicales spécialisées et autant de directions de l’exécutif, ont été débloqués.
    Des jardins, de nombreux espaces verts et des routes piétonnières donneront un aspect écologique à la nouvelle ville jouxtant le nouvel hôpital mère et enfant et le centre anti-cancer (CAC) ayant nécessité pas moins de 6,8 milliards de dinars. Pour des raisons bureaucratiques liées à l’acquisition des équipements, le CAC devant répondre aux besoins des cancéreux d’un bassin de 5 millions d’âmes, reste toujours fermé. «A l’instar des grands centres urbains du pays, l’agglomération sétifienne a subi des mutations radicales.  A l’origine à la fois de la croissance des besoins de la population en termes de services et de certains déséquilibres. Dans l’optique de refonder le tissu urbain, une nouvelle politique basée sur l’aménagement du territoire, s’imposait. Ce nouveau pôle urbain qui sera accompagné par  la réalisation d’une nouvelle zone économique d’activité (ZEA) et de la  méga zone industrielle de Ouled Saber, entre dans ce cadre là», nous dira, Abdelkader Zouk, le wali de Sétif. Kamel Beniaiche http://www.elwatan.com/regions/est/setif/les-premiers-coups-de-pioche-donnes-14-11-2011-147169_127.php
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    À l’approche de la fin de leur mandat, les membres de l’APW de Sétif suggèrent: Il faut stopper la construction de logements sociaux”
    Par : Faouzi Senoussaoui
    Les membres de la commission chargée du dossier de l’aménagement urbain, de l’urbanisme et des travaux publics  interpellent les responsables compétents  à libérer la promotion immobilière notamment au niveau du  chef-lieu de wilaya et d’El-Eulma.

    Des élus locaux au niveau de l’Assemblée populaire de wilaya, après concertation avec les responsables du secteur de l’habitat et de l’urbanisme lors de l’élaboration d’un rapport sur le dossier du logement dans la wilaya, ont recommandé de stopper la construction de logements sociaux locatifs au niveau des villes de Sétif et El Eulma et encourager la réalisation des programmes de construction de logements au niveau des communes qui les entourent, tout en s’intéressant davantage au réseau routier et au transport dans le cadre de l’établissement des plans de transport urbain intercommunal.
    (NDRL: éviter les terres agricoles)
    “Il faut installer une cellule de réflexion, d’études et de suivi qui fera associer tous les intervenants afin d’apporter des propositions qui orienteront les nouveaux programmes de construction de logements aidés vers les communes qui entourent les communes de Sétif et El Eulma”, lit-on dans les recommandations de ladite commission.
    Les membres de la commission chargée du dossier de l’aménagement urbain, de l’urbanisme et des travaux publics ont, par ailleurs, appelé les responsables à libérer la promotion immobilière notamment au niveau des deux grandes agglomérations de la wilaya, à savoir le chef-lieu de la wilaya et El Eulma, afin de satisfaire la demande dans ce segment de logements.
    Par ailleurs, afin de protéger les terres agricoles, les élus de la wilaya ont indiqué que la récupération des terres agricoles afin d’y ériger des constructions doit être l’exception. Les plans d’aménagement urbain (PDAU) doivent être la règle. L’activation de l’élaboration des plans d’occupation de sol (POS), son  respect tout en prenant en considération les spécificités sociales, urbaines et le caractère économique de chaque commune  a été l’une des recommandations sur lesquelles les membres de l’assemblée ont insisté afin d’accompagner les attentes de la population et le projet de la localité.
    Afin de désengorger les grandes agglomérations, il a aussi été proposé de programmer, voire de transférer les programmes, projets et équipements ayant une grande relation avec le développement local dont les grands marchés hebdomadaires et souks de gros ainsi que les zones d’activités et les équipements sportifs et de loisirs vers les communes limitrophes du chef-lieu de la wilaya et garder les projets d’envergure nationale ou régionale au niveau du chef-lieu de la wilaya.
    Sur un autre volet, les membres de l’assemblée ont proposé d’élaborer un fichier numérique spécial pour les demandeurs de logements et pour plus de transparence et d’équité, les élus ont demandé l’affichage du barème établi avec la liste des bénéficiaires des logements.


    Boughezoul sort de terre: Bienvenue à elbouhaira
    In chaa Allah ya rabi, espérons que ce n'est pas juste un coup de sirocco!!
    Il faut rêver ça aide à survivre

    Le projet date des années 1980!!!. Les habitants poseront bientôt leurs valises dans cette nouvelle ville.



    Chérif Rahmani l'a promis, il l'a fait. La nouvelle ville de Boughezoul «El Bouhaïra» est sur le point de devenir réalité. Ce projet qui date des années 1980, le ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire en fait la pierre angulaire du schéma national de l'aménagement du territoire pour l'horizon 2030.
    Le ministre s'est ainsi donné les moyens de sa politique. Il avait confié en 2008, le contrat de viabilisation à Daewoo Construction pour un montant de 4,6 milliards de dinars. «Les entreprises étrangères participent à la conception, l'accompagnement, le suivi et le contrôle des ces projets assurant la garantie du savoir-faire», affirme Rahmani, qui était avant-hier sur place à Boughezoul. Il assure que les entreprises algériennes feront également partie du projet. Le choix de Daewoo Construction s'est avéré des plus fructueux. «L'opération de viabilisation touche à sa fin. Les premiers lots seront réceptionnés dans 4 à 5 mois», selon Ahmed Fenni, en charge du projet de la nouvelle ville. Les premières habitations pourront prendre forme, a-t-il ajouté et dès l'année prochaine, les premiers habitants y poseront leurs valises. Mais ce qui impressionne le plus, est l'aspect écologique du projet. Rahmani veut que Boughezoul soit la première ville verte d'Algérie. «Nous voulons assurer la durabilité des ressources, c'est pour cela qu'il faut construire une ville verte», a rappelé le ministre. C'est dans ce registre qu'il rapporte que «Boughezoul sera doté d'un centre environnemental qui permettra de faire de la recherche et de la formation», a expliqué Chérif Rahmani. La nouvelle ville sera également dotée d'une ceinture verte qui aura pour mission de protéger la ville contre les vents. D'une longueur de 15 km cette dernière sera constituée d'oliviers. Un parc sera bientôt érigé où des arbres longeront toutes les artères de la ville. Des stations d'épuration, un centre d'enfouissement technique moderne et écologique et également l'élimination des pesticides sont au programme. En plus d'être la première ville écolo, elle aura la particularité de se situer au centre de l'Algérie. Les retenues d'eau et les lacs naturels feront le charme de cette ville et serviront d'éléments structurants dans la composition urbaine; ils favoriseront la préservation de la faune et de la flore locale ainsi que l'équilibre de l'écosystème de toute la région. D'une superficie totale urbaine de 3653 ha, le projet de la ville consistera en la réalisation d'ensembles d'habitations où le taux d'occupation par logement sera de 4,5 habitants, d'une zone d'activités qui s'étalera sur 589 ha où seront implantés des commerces, des hôtels, un district administratif primordial et un pôle de compétitivité et d'industrie technologique de pointe, ainsi que des équipements collectifs sur 533 ha. D'une architecture des plus modernes, le territoire de la nouvelle ville de Boughezoul sera organisé autour de plusieurs ensembles qui, outre la zone urbaine (c'est-à-dire la ville proprement dite d'une superficie de 3653 ha) comprendront un grand ensemble commercial de 116 ha, une base logistique de 335 ha, une gare intermodale et une plate-forme de marchandises de 305 ha, une zone d'extension de 1301 ha, une zone aéroportuaire de 500 ha, un lac de 1886 ha, des zones d'exploitations agricoles de 1839 ha et celles de la protection de la ville de 2578 ha.

    Les nouvelles technologies présentes


    L'objectif de Chérif Rahmani est «d'assurer l'équilibre entre les différentes régions». C'est dans ce sens qu'il appelle à créer de l'attractivité dans ces villes du Sud et des Hauts-Plateaux pour qu'elles puissent assurer la venue des activités économiques et de la population. «Les grands projets que sont venus lancer en ma compagnie mes deux collègues, des transport et celui des postes et télécommunications entrent dans cette attractivité qu'il faut donner», atteste le ministre. Il confie que l'autoroute des Hauts-Plateaux sera bientôt lancée avec son autre collègue, Amar Ghoul. «Le projet de la ligne ferroviaire Tissemsilt-Boughezoul, un des maillons de la rocade ferroviaire des Hauts-Plateaux sera d'un apport non négligeable à l'essor économique de nombreuses localités de la région», a, pour sa part, estimé, le ministre des Transports.


    Deux autres tronçons de la rocade ferroviaire des Hauts-Plateaux, en l'occurrence M'sila-Boughezoul-Tissemsilt et Tiaret, sont également en cours de réalisation, d'après le ministre qui a fait état de la programmation d'une série de projets de dessertes entre certaines grandes villes situées dans la région des Hauts-Plateaux. De son côté, Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, a mis à la disposition du projet de Boughezoul les deux satellites algériens qui sont Alsat 2A et Alsat 2B. Ces derniers mettront en service toutes les données récoltées à partir des satellites dans le programme en cours d'éxécution pour la protection de l'environnement ainsi que pour l'aménagement du territoire et de l'agriculture. Est aussi annoncé le lancement d'un centre de surveillance astronomique ainsi que des câbles en fibre optique pour assurer une connexion sans faille à cette ville. Le ministre a d'autres projets, il s'agit de la création d'un point nodal de télécommunications accompagné d'un centre de données; et d'autre part un centre de développement dans le domaine de la technologie spatiale.
     Par Walid AÏT SAÏD
    NDLR: Sociologie: faciliter l'installation rapide "du nouveau lien social" les villes nouvelles sont souvent vite désetées par la solitude qu'elles provoquent et l'absence des services de base.

    Précautions à prendre avant toute installation des habitants: Petits commerces de proximité, transports en commun, ville sans voiture, rues piétonnières, places publiques: tahtaha ou agora, bibliothèques, cafés et cybercafe,  salle de sport, marché de fruit et légumes, lieu de rencontre des femmes, des jeunes, salles de jeu créatifs, petits commerces: coiffeur, tailleurs, mécanicien, informatique, etc. , agriculture bio, et ainsi de suite. Services administratifs rapidement opérants: APC, santé, hygiène, écoles, bus,  train ou TGV, aéroport

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    Création d’un «hub»:  pôle international de biotechnologie et de production de médicaments

    SVP Allez dans le Sud pour ne pas massacrer les terres agricoles du Nord. Les US ont une longue expérience dans le domaine

    Le Chef de l'Etat vient d'ajouter la construction de 500.000 logement supplémentaires à celui des 2 millions déjà inscrits dans le programme. Cela constitue en soit une nouvelle ville. Opportunité à saisir pour les prochains investissements productifs à installer dans le Sud.


    (….) Ce Forum-exposition de deux jours, auquel prend part la majeure partie de la dizaine d´entreprises américaines opérant déjà en Algérie, selon Smaïl Chikhoune, président du Conseil d´affaires algéro-américain (Usabc), est animé par l´objectif important de «créer à Alger un «hub», ou un pôle international de biotechnologie et de production de médicaments. Il abritera le transfert du savoir-faire US aux entreprises algériennes du domaine», à l´image de Singapour en Asie, a souligné Chikhoune. Cet axe, comme celui d´Irlande pour l´Europe, «devrait rayonner sur le Moyen-Orient et l´Afrique du Nord...Les Américains y croient», a-t-il dit, comme le prouve la volonté des Etats-Unis qui consacrent «100 milliards de dollars dans la recherche et le développement des nouvelles molécules. Le gouvernement algérien a donné son aval à cette forme de développement et de recherche à travers le partenariat. Cette volonté sera concrétisée par la signature, jeudi, d´un protocole d´accord qui déterminera les engagements des laboratoires US pour le développement et la recherche». De grands groupes pharmaceutiques américains devront procéder à des recherches de développement dans le domaine, notamment de la biotechnologie et l´industrie pharmaceutiques. Selon Mr. Chikhoune, l´Algérie s´engagerait à «créer une ville aux fins d´accueillir les futurs laboratoires de recherche et les unités de production des médicaments en partenariat avec ces groupes américains». (….)
    http://www.ficopam.ma/IMG/pdf_presentation_Californie.pdf


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    Que se cache-t-il sous les dunes arides du désert? 


    Traditionnellement, les habitants du Sahara exploitaient les sources d’eau souterraines du désert grâce à d’ingénieux systèmes d’acheminement d’eau et d’irrigation, comme les fougaras du Touat (Timimoun).
    C’est cette eau miraculeuse qui a permis l’exploitation d’oasis luxuriantes. Que se cache-t-il sous les dunes arides du désert ? Ni plus ni moins des réserves aquifères souterraines qui permettraient d’avoir, au rythme actuel de la consommation algérienne, des réserves pour des milliers d’années. Des études ont montré que le bassin aquifère du Sahara est l’un des plus grands au monde, partagé entre l’Algérie et la Tunisie. Ils sont répartis dans deux immenses aquifères, le continental intercalaire et le complexe terminal. Le volume des eaux contenues dans les nappes phréatiques du Sahara est estimé à 60 000 milliards de mètres cubes, dont 40 000 milliards de mètres cubes dans le sous-sol algérien, a indiqué le ministre des Ressources en eau,  Abdelmalek Sellal.
    L’exploitation de ce précieux liquide, à hauteur de 1,7 milliard de mètres cubes d’eau puisés dans les nappes souterraines du Sahara, sert principalement à l’acheminement d’eau vers les régions en déficit hydrauliques plus au nord.

    Ces eaux souterraines sont déjà exploitées par la Libye, dont on connaît le projet pharaonique de rivière artificielle qui pompe directement l’eau dans l’aquifère saharien pour l’acheminer vers ses villes du nord. En Algérie, les projets de pompage d’eau s’inscrivent dans la politique algérienne d’aménagement du territoire, comme c’est le cas pour le projet de canalisation de l’eau de la nappe phréatique d’In Salah pour être acheminée jusqu’à Tamanrasset, inauguré en avril dernier.  Un autre projet en cours concerne l’acheminement de ces ressources aux régions steppiques du nord. Ces ressources ne seraient pas renouvelables en cas de fort pompage. En 2006, un système  permettant de contrôler les prélèvements excessifs a été mis en place par les trois pays riverains de ce grand océan d’eau douce.
    Le Système aquifère du Sahara septentrional (SAS), basé à Tunis, a aussi pour objectif  de créer une base de données complètes afin d’améliorer à long terme l’entretien et l’actualisation des modèles servant à l’extraction de l’eau. On ne peut que se réjouir de ce mouvement de coopération transnational sur un thème aussi important que les ressources en eau. En revanche, on peut s’interroger sur la pertinence de l’utilisation de ces eaux qui, acheminées au nord, ne serviront plus le développement local des régions sahariennes. Ajouter à cela des pertes d’eau pouvant aller jusqu’à 70% par l’utilisation intensive par les agriculteurs. Les fougaras du Touat sont peu à peu abandonnées faute d’eau. La réelle question est de savoir comment utiliser l’eau de la nappe albienne du Sud algérien sans porter préjudice à l’environnement, tout en apportant une alternative  aux usines de dessalement d’eau, très coûteux en énergie fossile.
     
    http://www.elwatan.com/weekend/magazine/planete/l-or-bleu-du-sahara-12-08-2011-135909_186.phpKamel Boudjemil
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    Un autre plan spécial pour le Sud

    Terres agricoles: Pas d'urbanisation sans décret



    Le ministre de l'Agriculture et du  Développement rural a longuement expliqué, hier, sur la radio chaîne3, le projet de décret relatif à la transformation de terres agricoles en terrains urbanisables pour la réalisation d'équipements publics dans certaines wilayas confrontées à la crise du foncier.

     Le projet a été présenté le 29 juin dernier en Conseil de gouvernement par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Dahou Ould Kablia. Le Dr Benaïssa a qualifié ce projet de loi d'«avancée», puisqu'«il permettra, dit-il, un contrôle strict de toute transformation d'une terre agricole en foncier urbanisable». Le décret porte sur l'annulation du classement des terres agricoles pour la construction de logements et d'infrastructures publiques dans certaines wilayas. «L'idée, explique-t-il, est de transformer un minimum de terres à faible valeur agricole et d'éviter une affectation irrationnelle du foncier agricole au secteur de l'urbanisme». «L'Algérie compte 49 millions d'ha de surface à vocation agricole. Mais seuls 8,5 millions d'ha sont cultivés, d'où la nécessité de la mise en valeur des terres. L'Etat accorde un million de dinars pour chaque ha mis en valeur», rappelle le ministre. «Notre but est de préserver au maximum les terres à haute valeur agraire», affirme le Dr Benaïssa. Sur le plan procédural, «tout dossier de transformation d'une terre agricole en foncier urbanisable devra être d'abord validé par les autorités locales avant de postuler à l'aval du gouvernement», explique le ministre.
    par Salim L.



    Les wilayas frontalières du Sud bénéficient d’un intérêt particulier de la part du gouvernement.
    De grandes villes modernes en plein désert algérien, pourquoi pas?

    En tout cas, cela semble être les ambitions du ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, Cherif Rahmani. C’est ce qui ressort du plan qu’il a présenté lundi à Ouargla au cours de la conférence régionale sur le Schéma national d’aménagement du territoire, Snat. Il faut toutefois, préciser que ce dernier, qui entrera en vigueur cette année, est un plan pour le long terme, 20 ans, mais qui sera réactualisé tous les cinq ans pour l’adapter à l’évolution de la société. Il ne concerne pas seulement le Sud, mais toute l’Algérie.
    Le Snat, qui devrait être publié la semaine prochaine dans le Journal Officiel, a pour but d’améliorer le cadre de vie des citoyens en créant les villes de demain. Et comme un symbole, le premier diagramme du Snat, a été présenté au Sud. «Le Sud est une région stratégique pour l’Algérie. Mais sur le plan des infrastructures, il y a un manque par rapport au Nord. Le Snat est là pour rétablir l’équilibre entre les deux régions et ainsi préserver l’unité nationale», affirme Cherif Rahmani d’un ton ferme. Pour la réussite totale de ce plan, M.Rahmani a convié à ce séminaire neuf walis (Ouargla, El Oued, Tindouf, Adrar, Bechar, Ghardaïa, Tamanrasset, Biskra, Illizi), à la tête des wilayas du Sud pour leur expliquer les grandes lignes du Snat. Mais surtout pour les exhorter à s’impliquer personnellement dans ce plan dont dépend l’avenir du pays. «Tous les moyens humains et matériels en été mis en place par le gouvernement pour la réussite totale du Snat. Dès lors, nous devons tout mettre en oeuvre pour son succès», a-t-il lancé en direction des walis. Voilà donc un Chérif Rahmani main dans la main avec les walis du Sud pour construire le Sahara de demain. Visionnaire, il insiste sur le fait que l’Algérie doit coopérer avec ses voisins pour pousser ce plan au-delà de nos frontières. «Il ne faut pas oublier que ces villes du Sud sont frontalières. Il ne faut pas négliger ce paramètre très important pour la réussite du plan. Il est donc impératif qu’il dépasse nos frontières en collaborant avec nos voisins», estime-t-il. Le Snat englobe tous les secteurs avec vingt plans territoriaux. «Que ce soit l’agriculture, l’eau, l’habitat, les TIC, la jeunesse et les sports... ils ont tous un rôle primordial à jouer dans cette stratégie d’avenir. De ce fait, tous les ministres sont tenus de collaborer et d’appliquer ces dispositions», assure-t-il.
    D’ailleurs, dans le même registre, le ministre avoue qu’avec son collègue de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, ils projettent de mettre en place un autre plan pour le Sud qui viendra consolider le Snat. La sécurité n’est pas négligée.
    «Avec Daho Ould Kablia, on a décidé de préparer un plan qui aura pour but de sécuriser la région. Mais aussi de soutenir les dispositions du Snat», explique-t-il. Le ministre est conscient de l’impact d’un aménagement inadapté sur l’écologie. Il encourage les futurs acteurs de ce plan à «utiliser les énergies renouvelables dont regorge la région». C’est dans ce contexte que le Snat se veut «écologique, équitable, équilibré et durable». «Un pays bien aménagé est un pays qui attire les touristes». De la sorte, il souhaite créer de nouveaux pôles urbains d’activité et d’interactivité.
    Le Snat prend compte de cette donne, il n’a également pas négligé la sauvegarde du patrimoine culturel.
    De notre envoyé spécial à Ouargla Walid AÏT SAÏD


    La faim dans le monde, une "catastrophe annoncée" d'ici 2050 si rien n'est fait

    "Le système alimentaire ploie sous l'intense pression du changement climatique, de la dégradation écologique, de la croissance démographique, de la hausse des prix de l'énergie, de l'augmentation de la demande de viande et de produits laitiers, de la concurrence pour l'obtention de terres pour produire des biocarburants, de l'industrialisation et de l'urbanisation", selon le document.


    Alors que plus de 900 millions de personnes sur une population mondiale de 6,9 milliards souffrent déjà de la faim aujourd'hui, le nombre des victimes pourrait s'accroître rapidement lorsque la "catastrophe annoncée" aura frappé d'ici 2050 avec un bond prévu de 70% de la demande de produits alimentaires, a estimé Oxfam.


    La commercialisation des produits agricoles

    (…) Le secrétaire général de l’union nationale des paysans Algériens a également lancé un appel aux autorités pour mettre des espaces à la disposition des fellahs pour commercialiser eux-mêmes directement leurs récoltes afin d’éviter la spéculation et la hausse des prix des produits agricoles œuvre d’intermédiaires. Lire la suite :

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    (...) le foncier industriel était le point focal des discussions puisque le gouvernement devrait investir 70 milliards de dinars pour l’aménagement de 36 nouvelles zones industrielles, lors des cinq prochaines années. L’opération sera financée à hauteur de 10 % sur le budget de l’Etat. Et par des crédits bancaires pour le reste. Les besoins étant largement supérieurs à l’offre, notamment au centre du pays où les investisseurs ne trouvent plus un hectare pour s’installer, le gouvernement, moyennant un abattement fiscal, compte les orienter vers les Hauts-Plateaux et les hautes plaines notamment. Le communiqué diffusé par l’APN à cette occasion ne précise pas dans quelles régions elles seront aménagées ni la formule qui devra être adoptée pour la gestion de ces zones. L’on parle, cependant, du côté du ministère de l’Industrie, que ces zones industrielles seront réparties à travers 20 régions. De même que l’on privilégiera les régions les mieux desservies par le réseau routier et où se trouvent des ports ou aéroports. Pour la gestion de ces zones, les actifs fonciers seront soit «cédés de gré à gré à l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (Aniref), soit l’Etat reste propriétaire et accorde un mandat à cet organisme pour l’aménagement et la gestion de ces zones, ou créer carrément un nouvel organisme qui associera l’Aniref à des privés pour la réalisation et la gestion de ces zones». Des zones, indique-t-on, conçues en «projets intégrés», c’est-à-dire, qui seront dotées de toutes les commodités nécessaires (hôtels, banques
    ,…).
    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/05/26/article.php?sid=117691&cid=2

    L’agence nationale de médiation et de régulation immobilière a entamé dans le cadre des nouvelles prérogatives qui lui ont été attribuées, la construction de 36 zones industrielles modernes sur une superficie totale de 8000 hectares, la capitale et ses environs ont été exclus du projet, et des espaces dans des villes du sud algérien ont été choisis.
    La liste obtenue par El Khabar indique que la capitale et ses environs sont exclus des projets de nouvelles zones industrielles, et que les régions du sud bénéficient de 7 zones industrielles s’étendant sur une superficie totale estimée à 1601 hectares réparties sur les wilayas de Biskra, Djelfa, Ghardaïa, Bechar, Ouargla et Adrar. A noter que de nombreuses zones industrielles se concentrent sur les hauts plateaux qui bénéficient d’avantages fiscaux à l’instar des régions du sud. La zone industrielle de Sétif est considérée comme le plus important projet développé, et se trouve dans la commune d’Ain Romane sur une superficie de 700 hectares, suivi de la région de Belara à Jijel qui s’étend sur une superficie de 523 hectares, les nouvelles régions industrielles dont l’agence nationale de médiation et de régulation immobilière à la charge disposeront de toutes les installations nécessaires, et un sévère cahier des charges sera suivi pour éviter tous les problèmes que connaissent les anciennes zones industrielles, absence d’aménagement et anarchie. L’agence s’est basée sur de sévères critères pour attirer les investisseurs et ne pas insister seulement sur la capitale et ses environs pour assurer l’implantation des zone industrielles et garantir des assiettes immobilières destinées à l’investissement dans différentes régions, pour alléger la pression sur les régions du centre particulièrement la capitale, Blida et Tipasa qui n’ont pas été inscrites sur la liste. Le lancement des nouvelles régions industrielles intervient avec la poursuite de la récupération par l’agence de l’immobilier industriel et de son ajout à son portefeuille immobilier, et le fait que les investisseurs bénéficient du principe de priorité alors que c’était la vente aux enchères qui prévalait auparavant, puisque l’agence a organisé de nombreuses opérations durant l’année 2011 dont ont bénéficié des opérateurs économiques et des investisseurs.

    conseil national des participations de l’Etat et du conseil national de l’investissement.


    LA POPULATION AUGMENTERA DE 888.000 PERSONNES

    37,1 millions d’Algériens à fin 2011

    Environ 90% des Algériens vivent sur un peu plus de 10% du territoire, concentrés le long des côtes méditerranéennes

    Les prévisions démographiques prévoient un nombre de 50 millions d’Algériens d’ici 2050
    Le 31 décembre 2011, la population algérienne devrait augmenter de 800.000 âmes environ pour atteindre 37,1 millions d’habitants, prévoit l’Office national des statistiques (ONS). L’Algérie comptait 36,3 millions d’habitants au 31 décembre 2010, dont 50,6% de sexe masculin et 49,4% de sexe féminin, selon des données fournies hier, par l’ONS. Le bilan démographique issu de l’exploitation des bordereaux numériques de l’état civil fait ressortir, en 2010, l’enregistrement de 888.000 naissances vivantes, 157.000 décès et 345.000 mariages. Au premier juillet 2010, la population résidente totale était estimée à 36,0 millions d’habitants et l’accroissement naturel vient de franchir le seuil des 2%, soit +731.000 personnes en 2010 contre +690.000 en 2009. En quatre ans, la population algérienne a augmenté de près de 4 millions. En effet, l’Algérie comptait 33,8 millions d’habitants en janvier 2007 avec un taux de croissance annuel de 1,21%. Ce taux de croissance demeure en nette régression puisqu’il était de 7,4% durant les années 1970. Cette baisse sensible de la natalité s’explique en partie par le recul de l’âge du mariage et à l’amélioration du niveau d’instruction des filles.

    Environ 90% des Algériens vivent sur un peu plus de 10% du territoire, concentrés le long des côtes méditerranéennes.


    La densité de la population moyenne du pays est de 14 habitants/km². Cependant, ce chiffre reflète mal une répartition inégale, elle dépasse en effet les 100 habitants/km² pour les régions du Nord, principales régions peuplées de l’Algérie.

    Cependant, ce qui est surprenant dans ces chiffres c’est que finalement le nombre de garçons est plus élevé que celui des filles au sein de notre société. Pourtant, les filles sont majoritaires à l’Université, dans les secteurs de la santé et de l’éducation, dans les lycées.
    Cela d’une part, de l’autre, la participation de la femme dans le domaine politique et sa représentativité au niveau des instances élues demeure très insignifiante. Par ailleurs, ces chiffres renseignent également sur les défis qui attendent les responsables politiques.
    Selon plusieurs études urbanistiques, 60% de la population algérienne quitteront les zones rurales pour venir s’installer dans les villes. Le défi à réussir donc consiste à stabiliser les populations en leur offrant des conditions de vie meilleure en dehors des villes.


    Le ministre de l’Environnement, Chérif Rahmani, s’intéresse particulièrement à cet aspect du problème en préconisant carrément une délocalisation des usines et des unités industrielles.

    D’une pierre deux coups: d’abord éloigner ces usines polluantes des grands centres urbains, ensuite offrir aux citoyens des régions isolées de l’emploi pour les sédentariser.(…)
    Nabil BELBEY : Lir la suite:  http://lexpressiondz.com/article/2/2011-05-25/89711.html
      

    Sécurité alimentaire , les experts tirent la sonnette d’alarme

    Lire la suite : http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=156973&titre=Les experts  tirent la sonnette d’alarme

     (…) Thématique centrale du forum : L’Algérie pourra-t-elle, en d’autres termes, nourrir ses enfants demain, c’est-à-dire en 2030, en 2050 ? Il est patent que l’Algérie a des atouts indéniables pour relever ce défi, en dépit de ressources hydriques limitées. Les interventions des experts ont montré sur ce point qu’elle dispose de réserves de productivité. Il suffit de professionnaliser, moderniser l’acte de production agricole pour que les rendements augmentent.

    En matière de céréales, si nous ne pouvons pas atteindre l’autosuffisance, on peut réduire, en revanche, de manière significative les importations de blé. Il s’agit, de surcroît, de libérer les initiatives du secteur privé en permettant à de véritables professionnels de mettre en valeur des milliers d’hectares, voire des dizaines de milliers d’hectares. Dans cette bataille en vue d’atteindre de meilleurs rendements, il appartient également de mobiliser les jeunes diplômés en agronomie, en leur facilitant l’accès à la terre. (….)
    Commentaires: La nappe phréatique du sud est énorme, pourquoi ne pas l'exploiter, comme le fait la Libye? Pourquoi ne pas installer des stations de dessalement des eaux salées du sud?
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    Médéa :  Boughezoul, l'attractivité en question
    Par : M. EL BEY

    La ville nouvelle de Boughezoul sera appelée à exercer un rôle d’attractivité pour accueillir les investissements en abritant des activités industrielles et technologiques de pointe articulées avec la recherche scientifique, l’éducation et le développement durable.
    L’impact de la ville nouvelle sur les territoires inclus dans son aire d’influence est différemment apprécié mais fortement souligné par les aménagistes et les urbanistes.
    La démarche des pouvoirs publics en vue de déterminer l’articulation du projet avec les territoires locaux est de nature à mieux organiser les grandes orientations contenues dans le Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT). Le volet inhérent à l’attractivité des territoires s'inscrit dans le prolongement du rôle assigné à la ville nouvelle de servir de moyen de freiner l'exode des populations vers les régions métropolitaines du littoral et d'enclencher une dynamique de flux inverses vers les Hauts-Plateaux. Ainsi, la ville nouvelle de Boughezoul sera appelée à exercer un rôle d’attractivité pour accueillir les investissements en abritant des activités industrielles et technologiques de pointe articulées avec la recherche scientifique, l’éducation et le développement durable. Ces actions se réaliseront sous forme de pôle fondé sur le tertiaire supérieur, le quaternaire et l’énergie nucléaire.
    Destinée à devenir un pôle d’innovation technologique et industrielle dans les domaines les plus sophistiqués, la ville nouvelle de Boughezoul constituera un levier de développement économique pour toute la région des Hauts-Plateaux. La démarche étant d'arriver à créer les conditions susceptibles de rendre attractif un territoire défavorable, en mutualisant les moyens à travers la mise en réseau des acteurs institutionnels et économiques, et le secteur de l’enseignement et de la recherche universitaire, etc. On rappelle que sur les 6 000 ha qu’occupera la ville nouvelle, 4 000 seront destinés à l’urbanisation, 1000 ha formeront la zone agricole irriguée, sachant que des travaux de terrassement des principales voies de communication et la construction de gaines sont en cours sur une superficie de 940 ha. Des  études pour la localisation du futur aéroport sont actuellement en cours et un site est identifié en vue de la réalisation d’une plateforme logistique, en sus de la construction d’une pénétrante Nord-Sud et d’une rocade des Hauts-Plateaux et de 2 liaisons ferroviaires Nord-Sud et Est-Ouest. Il faut dire que l’impact de la ville nouvelle de Boughezoul, en matière de développement, va s’accompagner d’autres effets dont l’anticipation a requis la mise en place de mesures d’accompagnement qui vont concerner une vingtaine de communes limitrophes des wilayas de Médéa et Djelfa, qui recevront des actions de mise à niveau par les pouvoirs publics.
    _NDRL: Qu'en est-il des espaces verts, des lieux de convivialité, de l'architecture traditionnelle, pourquoi construire des immeubles alors qu'il y a suffisamment d'espace pour construire des maisonnettes à taille humaine?
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    Projet d'une mer intérieure au Maghreb.

     
    On sait qu'au sud de l'Algérie et de la Tunisie, au pied de l'Aurès et aux abords du Sahara s'étend, sur une longueur de près de quatre cents kilomètres, une vaste dépression dont le fond est couvert de sel cristallisé et qui se divise en plusieurs cuvettes secondaires désignées par les Arabes sous le nom de chotts. Les principaux de ces chotts sont, en partant de l'est, c'est-à-dire de la mer, le chott.El-Djerid, le chott Rharsa et le chott Melrir. Le premier, le plus rapproché du golf de Gabès, est en Tunisie; le second, partie en Algérie et partie en Tunisie, et le troisième en Algérie. Ces lacs sont tellement fangeux qu'il faut toujours craindre de s'y aventurer. Que de caravanes y ont péri comme aussi le projet Roudaire sans laisser aucune trace! Il serait téméraire de les traverser sans guide, car le chemin n'est jalonné que par des troncs de palmiers ou de simples pierres, et il est accidenté, étroit comme un cheveu, tranchant comme un rasoir; les bêtes de somme ne peuvent y marcher qu'à la file, une à une, doucement et avec mille précautions ; et malheur au chameau assez imprudent ou assez osé pour s'écarter, ne fut-ce que de quelques pas, du sentier tracé! La croûte saline s'ouvre aussitôt, comme une trappe invisible, et l'engloutit. Les vieillards de la région racontent que, vers la fin du siècle dernier (19ème), on trouva près de Nefta les clous et les débris d'un navire de forme antique. Ce fait semblerait indiquer que les eaux de la mer occupaient jadis les bassins des chotts, alors complètement inondés et navigables. On n'en saurait douter, après avoir lu le passage suivant, d'une exactitude et d'une précision en quelque, sorte topiques: " On assure, dit Pomponius Mêlas, qu'à une assez grande distance du rivage, vers l'intérieur du pays, il y a des campagnes stériles où l'on rencontre, s'il est permis de le croire, des arêtes de poissons, des coquillages, des écailles d'huîtres, des pierres polies comme celles qu'on relire de la mer, des ancres qui tiennent aux rochers." Dans ces campagnes stériles situées vers l'intérieur du pays, au sud de l'ancienne Cirta (Constantine), qui ne reconnaît le Sahara algérien ? Ces cailloux arrondis par les flots, ces ancres, ces coquillages, ne sont-ils pas des témoins irrécusables de la présence de la mer dans ces lieux? Maintenant quel était le nom de cette vaste mer intérieure? Les savants sont d'accord pour voir dans les chotts tunisiens le fameux golf de Triton dont on parle en maints endroits et notamment dans le voyage fabuleux des Argonautes. A une époque indéterminée, le niveau des eaux aurait graduellement baissé par l'évaporation et les flots, se seraient peu a peu retirés, laissant à sec les lieux précédemment submergés. Serait-il possible de les inonder de nouveau? L'auteur du projet d'établissement d'une mer intérieure africaine, le commandant Roudaire, après avoir étudié la question sur les lieux, après avoir visité les chotts depuis l'embouchure de l'oued Melah jusqu'à Biskra et s'être rendu compte de la nature des terrains environnants n'hésite pas à répondre affirmativement. Les chotts Melrir et Rharsa étant au-dessous du niveau de la mer, il suffirait, d'après lui, de les mettre en communication avec le golf de Gabès au moyen d'un canal assez large et assez profond ; les eaux de la Méditerranée se précipiteraient aussitôt dans ces cavités gigantesques et les rempliraient. La superficie submersible du chott Melrir étant de 6,000 kilomètres carrés, celle du chott Rharsa de 1,300 kilomètres carrés, la mer projetée présenterait une surface totale de 8,200 kilomètres carrés, égale par conséquent à quatorze ou quinze fois celle du lac de Genève, qui n'est que de 577 kilomètres carrés. Sans compter que cette surface pourrait bien un jour s'accroître de toute la surface du chott El-Djerid. Ce chott, il est vrai, se trouve au-dessus du niveau de la mer, mais il est occupé, du moins dans sa partie centrale, par des masses considérables d'eau stagnante et de vases fluides. N'est-il pas permis de supposer qu'en le mettant en communication par une ou plusieurs tranchées soit avec la Méditerranée, soit avec le chott Rharsa, on obtiendrait à la longue, par le drainage, un affaissement qui donnerait naissance à une nouvelle dépression inondable? Dans tous les cas, ce drainage aurait pour résultat de rendre à la culture une surface considérable de terrains composés d'un limon excessivement fertile. Voilà dans ses lignes principales la conception vraiment grandiose du commandant Roudaire. Est-elle réalisable? Là-dessus les avis sont partagés, mais M. Ferdinand de Lesseps, dont nul ne saurait contester la compétence en matière de travaux, croît à la possibilité et au succès de l'entreprise. Quels avantages n'en résulterait-il pas pour l'Algérie et la Tunisie, dont les conditions physiques, agricoles, politiques et commerciales se trouveraient transformées de la façon la plus merveilleuse! Les chotts seraient assainis et il n'y aurait plus à redouter leurs bas-fonds boueux, marécageux, imprégnés de sel, qui sont, à certains moments de l'année, de véritables foyers d'insalubrité palustre. Le climat deviendrait immédiatement plus tempéré, les régions avoisinantes d'un meilleur rapport. L'énorme évaporation produite par le soleil saharien, poussée par les vents du sud vers les crêtes élevées de l'Aurès, irait s'y résoudre en pluies, y créer des sources, y ramener la fertilité qui faisait jadis des plateaux de Sétif le "grenier de Rome". Le sirocco qui dessèche les moissons en fleur deviendrait inoffensif et même bienfaisant. Les vastes plaines incultes situées entre les chotts et l'Aurès, désormais régulièrement irriguées par les ruisseaux descendus de la montagne, seraient rendues à la culture. La fraîcheur, l'humidité, les pluies permettraient de tirer parti de la fertilité naturelle d'un sol qui est recouvert d'une couche profonde de terre végétale et qui reste vierge depuis des siècles. Les faits historiques viennent confirmer ces prévisions. En effet, du temps des Romains, lorsque la mer remplissait ces cavités, le sud de l'Algérie et de la Tunisie était incomparablement plus fertile que de nos jours. "Les bords du lac Triton, dit Scylax, habités tout autour par les peuples de la Libye, sont extrêmement riches et fertiles." La stérilité actuelle de ces régions a été la conséquence du dessèchement des chotts. (..) La mer intérieure dont la clef serait entre nos mains, nous donnerait une frontière maritime d'une étendue de 400 kilomètres.(..). Au point de vue économique et commercial les avantages résultant de la réalisation du projet seraient incalculables. Nos navires pénétrant par le golf de Gabes jusqu'auprès de Biskra viendraient recueillir tout le commerce du Soudan dévié des ports marocains et tripolitains par la perspective de débouchés plus rapprochés, et partant plus faciles. (..) Rien, en effet, n'est plus capable de frapper l'homme du désert, l'homme des sables brûlants et arides, que le spectacle de la mer. "II y a quelques années, dit le commandant Roudaire, trois chefs touaregs vinrent à Philippeville ; ils regardèrent avec indifférence nos routes, nos maisons, nos chemins de fer eux-mêmes ; mais arrivés au port, ils restèrent saisis d'étonnement à la vue de la mer, de cette immense nappe d'eau dont leurs regards ne pouvaient sonder ni les limites ni la profondeur."


    Des plantes pour sauver les oasis
    Les eaux des stations d’épuration pourraient, à faible coût, être traitées par des plantes. Les nouvelles technologies détruisent l’organisation des oasis», explique
    le professeur Paolo De Angelis, de l’université de Tuscia en Italie.

    La surexploitation du couvert végétal par les pâturages, la pollution de la nappe ou la salinité sont des facteurs qui portent préjudice à l’environnement des oasis.
    Comment faire pour permettre aux oasis de perdurer ? Comment aider les agriculteurs de ces environnements arides ? Où puiser l’eau ?

    Toutes ces questions ont trouvé un début de réponse lors de la conférence à l’ambassade d’Italie, lundi dernier, animée par le professeur De Angelis, mais aussi par M. Hanachi du Commissariat au développement de l’agronomie saharienne et M. Alberto, fonctionnaire de la FAO (Food and Agriculture Organisation).

    Un constat est établi : les oasis subissent des pressions très fortes provoquées par l’homme, mais également par le phénomène des changements climatiques et de la désertification.
    L’ensemble des pays d’Afrique du Nord sont conscients et tentent de coopérer ensemble et avec la FAO pour tirer bénéfice des expériences de chacun. Le projet est né en 2008 et s’oriente vers la production des biomasses. L’action du projet a été estimée à 4 ans pour les 4 pays : Algérie, Tunisie, Maroc et Egypte. L’une des actions consiste à utiliser les eaux épurées pour soutenir les agriculteurs.

    De nombreuses stations d’épuration des eaux usées existent en Algérie, mais rares sont les eaux redistribuées pour l’agriculture. L’idée est non seulement de diriger ces eaux pour les exploitations agricoles plutôt que de prélever des barrages ou des nappes souterraines, mais surtout l’idée développée consiste à épurer ces eaux par des techniques vertes.

    Un projet à Brezina
    Ces techniques sont peu coûteuses et largement rentables, elles consistent à épurer l’eau au moyen de plantes ou d’arbres capables d’assainir dont la nature  dispose en grande quantité. En effet, certaines espèces combinent un processus chimique, physique et biologique, propice au traitement des eaux usées. Cette technique est déjà exploitée à titre expérimental dans une mini station d’épuration dans la wilaya de Ouargla. L’autre apport des technologies vertes est leur capacité à capturer le  carbone, moyen toujours efficace pour lutter même à petite échelle contre les changements climatiques. Hormis l’approvisionnement en eau des oasis, une autre façon de lutter contre leur détérioration des terres consiste à créer des protections contre les vents de sable.
    Actuellement, les oasis sont souvent abandonnées et vivent le paradoxe de recevoir trop d’eau ou pas assez. M. Hanachi soutient d’ailleurs qu’elles ont été confrontées à un rendement économique toujours plus grand, affaiblissant à terme leur écosystème.

    La superficie agricole du Sahara était de 60 000 ha en 1983 contre 150 000 en 2004. Ces extensions ont pu être réalisées grâce à l’avènement de la technique du forage et d’exhaure de l’eau. L’accord de coopération entre l’Algérie et l’Italie en 2002, avec l’appui financier du ministère pour le Développement économique et du ministère des Affaires étrangères en Italie ont déjà permis au projet de se réaliser dans l’oasis de Brezina, dans la wilaya d’El Bayadh, coordonné ave la Direction des forêts et l’Institut national de recherche forestière à l’université de Mascara.

    En chiffres
    Le palmier dattier et le dromadaire constituent la base de l’agriculture saharienne. La superficie agricole saharienne était de 60 000 ha en 1983 et de 150 000 en 2004. On recensait quelque 8 millions de palmiers en 1992 contre 17 millions, dont 14 millions productifs aujourd’hui. 60% du potentiel agricole se situe au bas du Sahara. Trois millions d’arbres ont été décimés à cause de la maladie du bayoud.
    Zineb Amina Maiche http://www.elwatan.com/hebdo/environnement/des-plantes-pour-sauver-les-oasis-05-03-2011-114578_158.php

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    Projet de production de levure à partir de la datte :  Il sera basé à l’Eriad Alger
    L’activité d’Eriad Alger, arrêtée depuis une dizaine d’années, pourrait bientôt être relancée grâce à une initiative sans précédent lancée par la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA).
    Celle-ci planche actuellement, avec l’aide d’éminents chercheurs et universitaires, et en collaboration avec des producteurs de dattes du sud-est du pays et des responsables d’Eriad Alger, sur un important projet de production de levure, à l’usine de Oued Smar, à partir de la datte à faible valeur marchande. C’est dans cette optique que le siège de la CNMA a abrité hier une première rencontre entre ses dirigeants et ses partenaires pour tracer un agenda de rencontres devant dessiner les contours définitifs du projet. Il est à rappeler que les deux usines relevant des Eriad, basées à Alger et Guelma, utilisaient, avant leur fermeture en 2002, plus de 20 000 tonnes de mélasse de canne à sucre importée notamment d’Egypte pour les besoins de la production de levure «qui est un produit aussi stratégique que la farine pour la fabrication du pain», note Arba Kamel, directeur général de la CNMA.
    Ce dernier estime qu’un tel projet pourrait induire à terme une importante diminution des importations de levure, une réactivation de la culture de nombreuses variétés de datte boudées pour leur faible rentabilité commerciale, un encouragement aux agriculteurs de la filière phoenicicole ainsi qu’une réactivation de l’activité industrielle et la création d’emplois. La réussite du projet, pour lequel des études de faisabilité en laboratoire ont déjà été entreprises il y a une trentaine d’années par des universitaires, et poursuivies sans relâche par l’Institut de recherche en agronomie (INRA) de Touggourt et à l’université Kasdi Merbah de Ouargla, semble d’ores et déjà acquise, selon les concepteurs du projet.
    La production de l’usine de Oued Smar pourrait être relancée grâce à l’ajout d’équipement en amont et de process basés sur la préparation de la datte qui deviendrait ainsi une matière première pour la production de divers produits. La rentabilité économique du projet semble acquise selon les premiers éléments débattus hier, car l’usine pourrait produire en plus de la levure tirée de la mélasse de dattes, du sirop de dattes, et du vinaigre en début de process. Il est à noter que le montage de l’opération triangulaire entre la CNMA, les instituts de recherche et Eriad, sous l’égide du ministère de l’Agriculture, fait suite à la création en octobre 2010 de la Mutuelle de la datte à Touggourt par la CNMA dans le cadre de l’impulsion du développement économique des zones rurales.
    L’Algérie produit annuellement plus de 500 000 tonnes de dattes, dont 47% sont des variétés communes et des écarts de tri de Deglet Nour, et ont donc une faible valeur marchande.
    Zhor Hadjam    http://www.elwatan.com/economie/il-sera-base-a-l-eriad-alger-28-12-2011-152761_111.php
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    L'agriculture renaît de ses cendres
    Par Zouhir MEBARKI
    S'il y a un secteur vital qui ne fait (malheureusement) pas souvent la Une de l'actualité, c'est bien celui de l'agriculture. Pourtant toutes ses filières sont entrées dans une dynamique sans précédent et réalisent des performances jamais atteintes depuis l'Indépendance. Dernière performance rendue publique, dimanche dernier, par Rachid Benaïssa: la hausse de près de 47% de la production nationale de lait cru. De 390 millions de litres en 2010, la production est passée à 572 millions de litres en 2011. Et cela avec 26.000 vaches laitières en 2011 contre 25.000 en 2010. Soit avec seulement 1000 vaches laitières de plus. Le ministre explique cette hausse de production sans rapport direct avec le nombre de vaches par une «capacité de production renforcée». Ce qui veut dire en clair que les mêmes vaches ont donné plus de lait. Les raisons tiennent du traitement, de la technique d'élevage et du savoir-faire en plus, évidemment, des races bovines. Ce qui veut dire aussi que la filière est entrée dans une deuxième phase de performance. Après sa récente relance (on a envie de dire renaissance), la production laitière vient de passer au stade de la qualité. Une rapide évolution qui ne relève nullement du miracle mais bien d'un travail soutenu. Il faut reconnaître à Rachid Benaïssa d'avoir réussi là où tous ses prédécesseurs, depuis l'Indépendance, ont échoué. Il a réussi l'exploit de remettre en route, dans notre pays, l'agriculture qui était plongée dans un profond coma depuis des décennies. Car il n'y a pas que le lait qui «monte». Les céréales aussi. Même si, pour diverses raisons, la production record de plus de 61 millions de tonnes de blé en 2009 n'a pas pu être répétée depuis, le rendement à l'hectare est passé, lui, de 11 à 17 quintaux. Là aussi, c'est affaire de technique, de savoir-faire et d'efforts. On peut continuer dans les exemples comme la pomme de terre qui pose maintenant, avec ses productions inédites, un problème de stockage. Ceci ne veut pas dire qu'on est «sortis de la boue» comme on dit chez nous. Et ceux qui se font un malin plaisir de saisir les récentes hausses des importations de blé, de lait, etc. ne s'en privent guère. Sauf qu'ils savent, mais se gardent bien de le dire, que ces hausses sont liées à l'évolution démographique et la mise en place d'une nouvelle stratégie. En tout état de cause, même si le ministre reconnaît que «le chemin est encore long» pour atteindre l'autosuffisance alimentaire, il faut tout de même rappeler qu'il y a peu, tout le secteur était moribond. Dès lors qu'il est remis sur pied est déjà en soi une réussite. Ceci étant, traiter en détail de ce vaste sujet relève plus de la thèse universitaire que d'un article de presse. Pour se faire une idée de l'ampleur de la tâche, il faut savoir que la relance actuelle de l'agriculture s'inscrit dans une politique plus large qui est celle du Renouveau rural. Une politique dont l'objectif principal est de fixer les populations rurales. Pour ce faire, il faut rendre leur environnement plus attractif qu'il ne l'est. Une politique a plusieurs intervenants mais qui, pour l'instant, semble préoccuper le seul ministre de l'Agriculture et, faut-il encore le préciser, du développement rural. On l'a vu «déborder», entre autres, sur le secteur du commerce pour le stockage de la pomme de terre ou dans la distribution du lait. Il ne lui reste plus qu'à s'occuper de l'implantation d'agences bancaires, du transport scolaire des enfants d'agriculteurs, voire des liaisons Internet et Intranet nécessaires à la modernisation des exploitations agricoles. Pari extrêmement difficile à relever. Pourtant et à voir Rachid Benaïssa, imperturbable dans ses convictions et serein dans sa démarche, on est gagné par son optimisme. L'effet d'entraînement qu'il dégage est irrésistible. Notre agriculture avance!


    Vers la création de 13 forêts urbaines
    par J. B.
    L'opération «une forêt urbaine pour chaque commune» semble en bonne voie. Dans ce cadre, on apprend que la Conservation des forêts de la wilaya d'Oran prévoit la création de 13 nouvelles forêts urbaines. Ces projets dans le domaine forestier ont été proposés au ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Le but de ces actions est de préserver le massif forestier. Aussi et conformément au décret de 2006 sur l'investissement privé dans les sites de loisir, une étude sur la promotion du tourisme forestier a été lancée. L'étude va prendre en considération les forêts devant abriter des sites de loisirs et de détente pour les familles, surtout que le wilaya dispose d'un potentiel forestier très important dont plusieurs sites ne sont pas exploités. Pour une superficie totale de 45.000 hectares de massifs forestiers, seulement quatre forêts urbaines sont exploitées à Oran. Il s'agît des forêts de Madagh et de M'sila dans la daïra de Boutlelis, Bel Horizon et Coca à Oran et la montagne des Lions à Sidi Benyebka. La Conservation des forêts a également tracé un ambitieux programme pour la création de plusieurs forêts urbaines et périurbaines à travers le territoire de la wilaya. Il est ainsi prévu la création d'une forêt urbaine récréative s'étendant sur une superficie de 22 hectares à Haï El Menzah (ex-Canastel) à l'extrême Est de la ville, comportant des aires de jeu pour les enfants et des espaces de détente pour les familles. Par ailleurs, un nouveau programme de plantation de différents types d'arbustes sur une superficie dépassant les 30 hectares, dans le but de protéger les zones humides, a été lancé en 2011. Ce programme consiste essentiellement en la création de «petites forêts» pour constituer un abri aux oiseaux migrateurs au niveau des régions précitées. Certaines zones humides ne disposent pas de conditions favorables pour accueillir ces oiseaux, en raison de la rareté de l'eau et de l'alimentation et cela à cause de plusieurs facteurs négatifs dont la pollution, les conséquences de l'érosion et le pompage des eaux souterraines, ainsi que l'extension urbaine, selon l'avis de plusieurs experts. Ces effets négatifs que subissent ces espaces se répercutent sur les oiseaux migrateurs qui traversent ces zones «dont le nombre ne cesse de diminuer de jour en jour. Les agents de la Conservation des forêts ont recensé, au titre du comptage hivernal international durant la période du 16 au 21 janvier 2011, quelque 45.000 oiseaux englobant 38 espèces, alors que ce nombre était de 98.000 en 2009 et près de 200.000 en 2008.
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    Akfadou : la déforestation gagne du terrain

    (…) Les incendies à répétition, la sécheresse, la pollution, les coupes illicites et irréfléchies sonnent le glas d’une forêt longtemps admirée et divinisée. C’est un véritable cri d’alarme que poussent les écologistes, car un danger imminent guette ce massif montagneux. Des coupes illicites de jeunes plants s’opèrent quotidiennement et qui sont souvent destinés au secteur du bâtiment (étais ou pieds-droits) ou comme bois de chauffage. À ce rythme, le poumon du versant sud du Djurdjura est en voie d’étouffement, et si rien n’est entrepris par les pouvoirs publics pour mieux le protéger, le massif se réduirait en une sorte de liséré  ou languette. Chaque année, des centaines d’hectares sont consumés par des incendies ravageurs, rompant ainsi l’équilibre de la biosphère (…) Lire la suite dans :

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    Alors que les responsables du secteur de l’environnement parlent de reboisement et d’aménagement de parcs naturels, le massacre des zones boisées se poursuit sans que cela ne dérange les services concernés.
    A Bouzaréah, après que le végétal de tout un flanc de la montagne à la Fontan eut été rasé pour les besoins de la réalisation d’une coopérative immobilière, une vingtaine d’arbres centenaires viennent d’être coupés. Les riverains justifient ce massacre qui a eu lieu au centre de l’agglomération par le danger que représentent les chutes de branches sur les véhicules de passage !

    Le massacre continue à Annaba aussi!!



    DEBAT: Projet DESERTEC in TSA (décembre 2010)

    Dehbi : Quotidien : 18/12/10
    PRESENTATION ET COMMENTAIRE DU PROJET « DESERTEC » :
    Le concept de « Desertec » c’est la captation des énormes radiations solaires dans les déserts des pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient  – « MENA » ou Middle East and North Africa – et de transformer ces radiations en électricité en utilisant un immense réseau de miroirs couplés à des centrales thermiques. Ensuite, acheminer le courant par lignes à haute tension prolongées par des câbles sous-marins en direction des pays de l’Europe, avec pour objectif, la couverture d’environ 20% de leurs besoins en électricité provenant donc d’une source d’énergie propre, illimitée et renouvelable
    La puissance envisagée ainsi recueillie est estimée à 500 Gigawatts (GW) à l’horizon 2050.
    Pour en avoir une idée claire, la puissance de 500 Gigawatts, c’est 10 fois la capacité de production électrique d’un pays comme la France.  C’est l’équivalent de la production de 500 grosses centrales conventionnelles – utilisant la technologie des turbines à Gaz ou celle des centrales Nucléaires – en sachant que la norme de puissance unitaire la plus répandue des centrales conventionnelles actuelles est de 1000 Mégawatts (= 1Gigawatt)
    -          La surface minimale des occupations de sols est estimée à 6000 km2.
    -          Le coût initial du projet est estimé à 400 milliards Euros, d’ici à l’horizon 2050.
    Les problèmes technico-économiques majeurs :
    1°) – Le caractère gigantesque de Desertec fait que ce projet est au moins 100 plus grand que tout projet énergétique jamais envisagé ou réalisé par l’homme. Ce qui ne manquera pas de soulever fatalement toutes sortes de problèmes liés à la fois au manque d’expérience, à l’économie d’échelle, à l’intégration logistique, etc.
    2°) – Les centrales thermiques solaires requièrent elles aussi, une énorme quantité d’eau, tant pour le refroidissement des centrales que pour le nettoyage permanent des miroirs de captation ; ce qui par définition, pose problème dans le désert. Sans parler de l’impact négatif sur les besoins en eau des populations du Sud déjà suffisamment déficitaires en ressources en eau. Des populations déjà frustrées des bienfaits du gaz, avec ce spectacle quotidien désolant, de voir des ribambelles d’enfants du Sud, rouler des bouteilles de gaz – vides ou pleines –  sur les bas-côtés des routes et des rues villageoises, alors que sous leurs pieds, des dizaines de millions de mètres cubes de gaz naturel sont injectés chaque année en direction des consommateurs de l’Europe….
    Les problèmes politiques :
    Le concept de centrales solaires ne relève pas de la très haute technologie comme c’est le cas pour le nucléaire. Si les pays du MENA voulaient se lancer dans l’électricité  solaire – ce qui n’a pas de sens économique pour la plupart d’entre eux,  ils pourraient  toujours le faire, mais à une échelle beaucoup plus réduite – de l’ordre d’à peine 5% du total prévu par  le projet Desertec – qui est largement compatible avec leurs besoins dans ce type d’énergie. Qui plus est, en individualisant les projets cas par cas, pays par pays, pour pouvoir garder la haute main sur leurs intérêts et préserver leurs souverainetés respectives.
    De plus, s’agissant de l’Algérie, notre pays est riche en gisements gaziers, avec 11.000 Milliards de m3 de réserves prouvées. Il a présentement devant lui, plus de 60 ans de réserves en gaz naturel, au rythme actuel de production – 80 Milliards de mètres cubes par an – dont 3/4 sont aujourd’hui exportés. Et l’on fait abstraction bien entendu ici, de futures découvertes éventuelles, mettant à jour de nouveaux gisements.
    Pour satisfaire ses besoins de croissance qui induisent une forte demande d’énergie électrique, le bon sens commande à notre pays de continuer à opter pour la technologie des turbines à gaz, une technologie accessible sur le marché mondial, maîtrisable, propre, sûre et nettement moins coûteuse que la technologie électronucléaire avec un ratio de 1/5, puisqu’une centrale électronucléaire de 1.000 Mégawatts électriques coûte 3 Milliards d’Euros, tandis qu’une centrale de turbines à gaz de même capacité coûte 600 Millions d’Euros.
    Or, tel qu’il est initié, le projet « Desertec » utilise la région MENA comme une simple « région réceptacle » et n’envisage nullement de faire bénéficier nos pays de l’énergie ainsi collectée, hormis de vagues promesses de dédier une partie insignifiante de cette énergie pour le dessalement de l’eau de mer, chose qui se fait aujourd’hui par des méthodes conventionnelles nettement plus économiques.
    Encore heureux que les généreux initiateurs du projet, ne nous aient pas promis de nous offrir en prime, des gadgets en verroterie comme dans la brousse, au début de l’ère coloniale en Afrique… Mais il ne s’agit pas tellement d’ironie ici.
    En tout état de cause, le concept d’immenses centrales solaires est incompatible avec les besoins de nos pays en développement, un grand pourcentage de la population vit en zone rurale. D’où, la nécessaire de décentralisation de la production, avec mise en place de petites et moyennes centrales,  localisées le plus près possible des sites de consommation. Ce qui constitue la solution la plus adéquate, la plus économique et la plus écologique.
    Par ailleurs, du point de vue de la sécurité, les centrales solaires et les lignes des câbles de transport  peuvent être des cibles faciles pour des attaques terroristes.  Leur sécurisation même minimale aura des coûts énormes et c’est naturellement aux « pays hôtes » qu’incombera la mission de « sécuriser » des milliers des kms en termes linéaires pour les câbles et des milliers de km2 en termes de superficies de captage à protéger.
    A moins que ce ne soit là précisément l’objectif recherché et que toute cette affaire ne finisse par favoriser à plus ou moins long terme, l’implantation de véritables « armées privées » dans le pur style de la société Blackwater, constituée de véritables criminels mercenaires, chargés de « nettoyer » par l’assassinat ou la terreur, les régions à « sécuriser »…..  (cf: le livre du journaliste indépendant, Jeremy Scahill: The Rise of the World’s Most Powerful Mercenary Army, publié en 2007 Editions Nation Books)
    Enfin,  - last but not least – le succès politique de Desertec dépend fondamentalement de l’entente et de la coordination entre les « pays producteurs » et, s’agissant du Maghreb,  singulièrement  l’Algérie et du Maroc. Or, nos deux pays censément « frères »  sont pour ainsi dire en « guerre froide » depuis près de 50 ans. Au grand bénéfice des « bénéficiaires » traditionnels de la politique du « diviser pour régner »….
    CONCLUSION :
    C’est assez de souligner, au terme de ce court exposé sur le projet « Desertec » combien le Chef de l’Etat a fait montre de légèreté en tenant des propos irresponsables sur l’implication de notre pays dans un projet aussi lourd financièrement, aussi long dans sa réalisation et aussi hasardeux quant à ses résultats. Un projet dont les promoteurs eux-mêmes – les Allemands – ne semblent pas totalement maîtriser toutes les données et conséquences.
    Existe-t-il seulement un « Dossier Desertec Algérien » qui aurait été préparé, évalué, et débattu par des experts nationaux compétents, tels que nos Universitaires, nos chercheurs – même expatriés – et nos Cadres supérieurs travaillant dans les différents rouages de l’Etat, des Institutions et des Entreprises nationales comme Sonatrach ?
    Si oui, au nom de quoi prétend-on engager l’avenir de tout un peuple sans organiser un minimum de débat public sur la question ?
    Un régime politique sclérosé et moralement discrédité est-il fondé à engager la nation pour des décennies quand il n’est même plus capable de faire face aux problèmes quotidiens du citoyen algérien ? C’est aujourd’hui la question essentielle que devrait se poser tout citoyen algérien.


    Vos réactions
    TSA
    Par Lehbila le 17/12/2010 | 15:28
    Salut la falaise, bien vu pour les pipes d'eau depuis la méditérannée...et avec quelle énergie tu vas les transporter jusqu'au désert là où se trouvent les centrales? pour ton info, pour condenser un débit de 220 Tonnes par heure de vapeur à 30°C il te faut pour une eau de mer disons à 15°C un débit de 11 000 mètres cube par heure, et pour ce débit de vapeur tu n'auras qu'une cinquantaine de Mégawatts, de quoi alimenter même pas la ville d'Alger...pour l'Europe et le Maghreb ma foi c'est beaucoup plus que ça.


    Par La falaise le 17/12/2010 | 15:19
    Bonsoir Lahbila : Mon ami, le problème de l’eau ne ce pose pas dû tout, il faut tirer des Pipelines, qui prendront leur sources de la mer méditerranée, et aussi, si j’au cru comprendre ont a besoins aussi du sel pour cette énergie. Une pierre deux coups.


    Par Lehbila le 17/12/2010 | 15:06
    Salut colibri, tu poses bien les questions. L'énergie du soleil est gratis si elle est utilisée directement telle qu'elle (absorption du photon énergétique). mais dès qu'il s'agit de la transformer elle n'est plus gratis et tu as raison. L'utilisabilité de cette énergie est mesurée par l'entropie, plus l'entropie est basse plus l'énergie est utilisable et donc transformable. mais la transformation dégrade l'énergie, et donc y'a un prix à payer et tu as raison ce n'est plus gratis. Le prix à payer est au minimum le coût isentropique, c'est à dire c'est le prix si toute l'énergie est convertie, ce qui n'est pas le cas (deuxième principe de la thermodynamique). Et donc forcément on doit payer qq chose pour cette transformation. Maintenant le soleil va durer 5 milliards d'années il faudra donc trouver la meilleure transformation pour s'approcher de celle isentropique.


    Par Lehbila le 17/12/2010 | 14:56
    salut farlouni, juste une petite correction, les panneaux solaires ne sont pas fixes bien sur, ils sont montés sur un axe rotatif qui suit le soleil dans son parcours sur le zenith, et les panneaux solaire ne sont pas si mauvais que ça. Pour les paraboloides c'est ce qu'on appelle les concentrateurs solaires, c'est des paraboles sur lesquelles on fixe des miroirs réfléchissants qui concentrent les rayons solaires en un endroit ou on chauffe un liquide caloporteur généralement du sel fondu (point d'ébullition bas) et on fait tourner des turbines vapeur (avec un second circuit à base d'eau) et donc on a besoin de beaucoup d'eau pour le refroidsissement et la condensation des liquides caloporteur et refroidisseur. Dans notre desert les nappes phréatiques ne tiendront pas 5 ans avec les puissances envisagées pour alimenter lemaghreb et l'europe. Par contre la "vieille" technologie comme tu dis mon ami farlouni est très bien adaptée, elle est moins cher que les concentrateurs (qui sont certes plus rentables), ne nécessite pas beaucoup d'entretien contrairement aux concentrateurs, ne nécessite pas d'eau hormis l'eau distillée des batteries et ne nécessite pas beaucoup de personnel pour sa conduite comme les CSP. Maintenant il est vrai, leur rendement n'est pas très bon, mais vu la surface du désert qu'on a on peut se permettre de couvrir la plus grande surface qu'il faut sans problème.


    Par colibri le 17/12/2010 | 14:49
    Propre et gratuit pour qui? Si je me souviens bien dès qu'une chose même courante a été modifiée elle prend de la valeur telle que l'eau de la rivière si elle pompée purifiée et distribuée. De même si vous remplissez des bouteilles d'oxygène et que vous les vendez aux hôpitaux ou je ne sais quoi. Pour le soleil, il est gratuit tant qu'il reste tel qu'il est, un coup de soleil c'est gratuit, une insolation aussi mais son énergie sera payante sinon comment amortir les immense investissements nécessaires à sa production.


    Par farlouni le 17/12/2010 | 14:38
    les panneaux solaires plans et fixes sont la vielle technique pour produire de l´electricité photovoltaique, en Europe actuallemement on utilise des paraboloides de grandes tailles dont l´oreintation optimale est assurée par des copmuters. Ces centrales nécessitent bp moins d´espace et ont un très grand rendement. bien sur c´est plus hi-tech et donc plus cher, mais c est un meilleur investissement dans l´avenir!


    Par Lehbila le 17/12/2010 | 14:06
    Bonjour, Oui l'Algérie a fait le bon choix si effectivement comme le dit Monsieur REBRAB le projet Desertec va déployer des panneaux solaires (photovoltaïque) et non des concentrateurs solaires, comme il a été supposé aussi dans ce projet. La différence est très importante pour le pays qui s'est engagé dans ce projet. Avec le photovoltaïque on a tout à gagner à construire nos centrales solaires qui vont alimenter l'Europe, mais avec les concentrateurs solaires on va "desertifier" encore plus notre Sahara en pompant totalement les nappes phréatiques en l'espace de quelques années. La différence est donc de taille. IL faudra donc s'assurer que c'est bien des centrales solaires photovoltaïques qu'il s'agit et non de centrales solaires CSP.




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