jeudi 28 avril 2011

Un pacte de solidarité pour l’Algérie de demain

le site est piraté, beaucoup d'articles ont disparu, pour lire les rubriques  des pages il faut aller juste un peu plus haut et les selectionner, elles apparaissent en transparence





Marhaba

Ensemble, bâtissons l’Algérie de demain : Vérité, justice, dignité, solidarité

Un site à visiter: http://souadbousaada-sabnet।blogspot.com


En Franc-arabe: Avancez un peu à l'arrière SVP! : Reculez


Sur la bonne voie! Le projet de fabrications de médicaments biotechnologiques en Algérie est sur le point de se concrétiser. «D'ici 2020 Alger sera un pôle d'excellence dans les médicaments biotechnologiques.»
C'est du moins ce qu'a promis le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, lors de la réunion du cabinet Deloitte qui a présenté la feuille de route pour que ce projet arrive à bon port. Lire la suite dans:
http://www.lexpressiondz.com/actualite/154211-ould-abbes-presente-la-feuille-de-route.html

Seule une réévaluation du DA rendra leur dignité aux Algériens moyens qui ne seront plus obligés d'acheter des produits piratés (logiciels, paraboles, abonnement TV, etc. ). Voir article dans la rubrique monnaie:

Qui veut gagner des millions? :

(...) Pour être plus explicite, notre interlocutrice confirmera que pour 1 Dinar le m2, l’opérateur se verra offrir une concession de 99 ans sur l’assiette foncière sur laquelle il érigera son usine avec en prime tous les documents officiels qui lui permettront, entre autres, de bénéficier de crédits et d’emprunts auprès des institutions financières et des banques. Lire la suite:
http://elwatan.com/regions/est/biskra/l-aniref-fait-la-promotion-des-zones-industrielles-07-06-2012-173779_131.php



Voir rubrique "Nouveautés" à gauche

Les 50 propositions du Forum des chefs d'entreprise: http://www.fce.dz/
Sur quels critères  ces wilayas ont-elles été choisies par le FCE comme zones prioritaires de développement sur les hauts plâteaux et le grand sud (point 8) ? Ain-Sefra, Tiaret, Béchar, Adrar, Ghardaïa, El Menéa, Ouargla, Touggourt, Tindouf, Illizi, Biskra, Tébessa. Et les autres? Tamanrasset, Laghouat, Djelfa, M'sila, El bayadh, Bordj Bou Arréridj, El Oued, Tissemsilt, Naama.



La Mitidja va disparaître


Pour laisser place aux voitures!!! (Voir l'article dans la rubrique ville nouvelle) La Mitidja est éventrée alors que le Sud souffre de froid et de faim



Urgent !!! :



Lire l'article sur les 13 000 amputations dans la rubrique PRESSE





Attention à l'éclatement de la bulle immobilière dans le Nord du pays



Pour une ingénierie du changement social
Ya l'khaoua faites vite, asseyez vous SVP autour d'une table et élaborez nous un programme de changement qui exclut toute violence. Un vrai programme socioéconomique avec des propositions concrètes et non uniquement des réflexions théoriques. Ca sent le roussi à l'Est, le feu se rapproche!!


Capitalisme sauvage de la chkara ou capitalisme à visage humain ?




Par respect pour les générations futures arrêtons tout de suite toute construction (usine, logements, hopitaux, écoles, etc.,) sur les terres agricoles du Nord.

Le Sud est vaste et presque totalement inoccupé. Allons-y!

Pourquoi ne pas transformer tous les terrains libérés à Alger -suite au relogement des habitants des bidonvilles- en espaces verts? Cela n'a été prévu que pour Hydra. Et les autres? __________________________________


RESUME
Les idées centrales que cherche à démontrer cet écrit sont les suivantes :


ü Toute mise en place d’un processus de changement qui n’est pas précédée d’un programme de développement économique détaillé créateur d’emplois et de richesses n’aura pour résultat que la création du désordre favorable au pillage de l’économie.


ü Seuls les chefs d’entreprise et hommes d’affaire -public et privé- pourront sortir l’Algérie de la crise qu’elle traverse. Soit ils créent de la richesse et de l’emploi ainsi que des produits de qualité, soit ils se cantonnent dans l’importation de produits contrefaits à l’origine du chômage et des révoltes. Pour cela il faudra en priorité et avant tout réévaluer le dinar. Sinon le changement sera impossible et autant laisser les choses en l’état. Curieusement personne ne veut entendre parler de la réévaluation du dinar. Pourquoi ?

  ü La dévaluation du dinar est la cause du développement du marché informel de produits contrefaits car avec un dinar très faible l’importateur ne peut acheter que des produits de qualité médiocre. Ce marché est incapable de créer de l’emploi en quantité et en qualité et des richesses et cause du désordre social. Les textes juridiques pour le contrôler ne servent à rien puisqu'on change le thermomètre sans guérir la cause de la fièvre. Ils risquent même d’aggraver la situation. C’est peut-être cela qui est recherché. Exp : la prohibition aux USA a créé el Capone. On ne casse pas un système avec des textes de lois mais par la destruction de la cause centrale qui le fait fonctionner, comme la dévaluation drastique du dinar qui a commencé avec le PAS au début des années 90. Il faut revenir à la valeur qui était la sienne à ce moment là.

 ü En sciences politiques et sociales c’est l’économique qui détermine le politique et le social et non l’inverse. Donc tout changement social doit être précédé par l’élaboration d’un programme économique qui définit ensuite les structures politiques en mesure de l’exécuter.

 ü Un programme de changement pour un développement durable n’est pas une liste de dysfonctionnements et de solutions que tout le monde connait, mais un système organisé autour d’un élément central qui agence autour de lui de façon cohérente les solutions. La bureaucratie, la corruption, et même le non ramassage des ordures sont nécessaires au fonctionnement du système « capitalisme sauvage ». On démontrera que c’est la valeur du dinar qui est l’élément central du fonctionnement du système. Si on ne réévalue pas ce dernier, toutes les autres réformes sont inutiles et même dangereusement contreproductives.


ü Un programme de changement visionnaire et ambitieux doit prendre en considération la configuration géostratégique liée à l’énergie. L’or brun, le blé, sera l’objet de graves conflits dans un futur très proche.
 ü Les solutions : Réévaluation du dinar, protection urgente des terres agricoles, renversement nord/sud des flux migratoires, création sur les hauts plateaux et dans le grand sud de villes moyennes à taille humaine pour le développement de la céréaliculture, des industries industrialisantes, du tourisme et des pôles universitaires

 üOrganiser des primaires au sein du groupe des "démocrates" en vue de présenter un candidat unique, c'est le seul moyen d'éviter la dispersion des voix et le triomphe des défenseurs du capitalisme de la "ch'kara"

Développement

1. Approche théorique (extrêmement simplifiée et caricaturée) : La théorie systémique et le processus de changement

En sociologie, la théorie systémique considère la société comme un système, tout comme par exemple une voiture ou le corps humain ou autres. Tous les éléments sont reliés entre eux dans une logique interne précise permettant au système de fonctionner. Ainsi, dans une voiture on trouve des éléments comme la batterie, l’essence, le système électrique, etc., et dans le corps humain on trouve les poumons, le cœur, etc., qui sont essentiels pour le fonctionnement du système. Si l’un des éléments se détériore le système voiture ou corps cesse de fonctionner. D’autres éléments comme les sièges, les doigts, par exemple, n’empêchent pas le système de fonctionner mais gênent son fonctionnement optimal. Si on change un des éléments essentiels du système tous les autres éléments qui le composent vont opérer un changement automatique pour s’adapter à la nouvelle situation et permettre à celui-ci de fonctionner. Si les changements sont trop importants le système s'emballe ou cesse de fonctionner।

2 Le système capitaliste :
On parle aujourd’hui de la fin des idéologies, les systèmes socialiste et communiste n’ayant pas tenu leurs promesses. Il est généralement admis aujourd’hui que le système capitaliste qui met au centre de sa démarche la recherche du profit correspond à la nature même de l’être humain. Dans ce contexte deux approches s’affrontent, appelons-les : S1 et S2

SYSTEME 1

Objectifs : Le pillage aussi bien dans les pays industrialisés que dans le tiers monde. Les premiers transfèrent au tiers monde la gestion de leur crise.

S1 est animé par la logique de la recherche individuelle et illimitée du profit par tous les moyens. Ce système pour avoir un fonctionnement optimal ne doit profiter qu’à une petite minorité, avec un enrichissement démesuré d’un groupe transformé en caste fermée, bien surveillée, avec ses passes droits artificiels, face à une majorité qui vit au dessous du seuil de la pauvreté et qui subit la répression et l’humiliation, nécessaires à sa perpétuation।

C’est en quelque sorte la réhabilitation de la royauté mais sans les valeurs aristocratiques qui sont les siennes. Il s’agit de créer artificiellement une classe aristocratique composée des plus médiocres et des plus cupides qui vivent richement de la rente, et des classes populaires vivant durement de leur travail avec un niveau de vie extrêmement bas. Comme des serfs taillables et corvéables à merci.

Pour arriver à ce résultat, S1 se base sur :
1. La prolétarisation et la destruction de la classe moyenne qui est celle qui le menace le plus.

2. Réhabilitation seulement des dimensions féodales des religions qui ont servi anciennement de soubassement aux sociétés royales féodales.


                                                 Mise en œuvre des objectifs :


Ces objectifs doivent se traduire par la création des dysfonctionnements suivants :


· D’abord désignation des éléments les plus médiocres et les plus cupides dans les centres de décision essentiels, exclusion des éléments les plus compétents, encouragement à la fuite des cerveaux (pour l’Algérie : 40 milliards de $ et 75.000 migrants), harcèlement, délation et isolement de ceux qui résistent, traduction en justice pour de faux prétextes, etc., Rien n'est du au hasard, tout cela est parfaitement pensé et organisé.

· Ce système dont l’élément essentiel est la recherche illimitée du profit qui lui donne sa rationalité interne est parfaitement structuré et programmé. Tous les dysfonctionnements relevés ne sont nullement dus au hasard ou à une quelconque incompétence ou une mauvaise disposition d’un dirigeant quelconque mais constituent des éléments vitaux pour le fonctionnement du système1 . Ils obéissent à un plan bien pensé. Engendrant peu de gagnants mais énormément de perdants, l’instrument de sa perpétuation est la répression. Soumis à une pression aussi inhumaine, les populations accompagnées de quelques dirigeants se révoltent, mais….elles n’aboutissent généralement qu’à une accentuation du désordre encore plus favorable au développement de S1. Car elles ne touchent pas à l’élément central de la recherche illimitée, égoïste et perverse du profit : la dévaluation de la monnaie.


Il y a bien eu des tentatives de réformes de ce système de la part de quelques Etats mais qui ont toutes échoué car elles ne touchent pas à l’élément central du système : la recherche incontrôlée du profit basée sur le refus du contrôle de l’Etat au nom de la liberté du marché qui est censé s’autoréguler. Ces réformes qui touchent quelques éléments apparents comme un remaniement ministériel ou le changement d’un cadre supérieur ne servent qu’à perpétuer S1. Car le marché ne s’autorégule pas, il suit sa propre logique celle de la recherche infinie du profit en développant le désordre.
Il en est de même pour les mouvements populaires cherchant à modifier le système. Les damnés de la terre finissent par se révolter dans l’anarchie, ils cherchent à remplacer les éléments visibles du système sans disposer d’un vrai programme contenant des actions concrètes et précises pour lutter contre le chômage, la corruption, les comportements pervers, etc. Le désordre s’installe et finit par les disqualifier.
Et servir ainsi S1.
Dans le même temps, pour calmer la violence de la rue, le système (S1) promet le changement. Il destitue quelques dirigeants qui ne sont que la partie visible de l’iceberg. Il les remplacera par d’autres dirigeants qui perpétueront l’élément essentiel du système (recherche illimitée du profit) tout en faisant des petites réformes de façade vers lesquels on orientera la colère sociale

Des voix de plus en plus nombreuses dans le monde s’élèvent pour dénoncer ce système inique en proposant de le remplacer par un système (S2) qui serait au service de l’être humain d’abord.

S2. Sa devise est : La recherche du profit : oui ! Mais…. Pas à n’importe quel prix.

Il est parfaitement possible de construire une société capitaliste donc basée sur la recherche du profit tout en respectant un ensemble de règles minimales qui rendent agréable le vivre ensemble.
En d’autres termes mettre en place un système S2 basé sur un pacte de solidarité sociale en vue de l’édification d’une société basée sur le développement durable et le commerce équitable। Les riches doivent rendre à la société ce que celle-ci leur a donné (Obama). Ou du moins une partie.


Le cas de l’Algérie :


 l’élément central du système S1 est la dévaluation du dinar qui a transformé le pays en terre de pillage.

Petit rappel historique. Chaque pays ayant sa spécificité, la mise en place de S1, à travers le PAS imposé par le FMI auquel il était quasiment impossible d’échapper s’est traduit par la dévaluation drastique de la monnaie nationale comme élément central du système qui va réorganiser l’ensemble du système. C’est la parité la plus basse de la région MENA ou même du monde.

le SMIC en Algérie est de  et en Algérie de 130€= 15.000,00 DA

Au Maroc : 200€; 250€ en Tunisie; 800 € en Pologne
1 dinar algérien= 0,09 Dirham  http://www.mataf.net/fr/conversion/monnaie-DZD
Donc 1 Dirham:10DA
(la comparaison n’a de sens que si on connait le pouvoir d’achat local d’1 Dirham et de 10DA.) Il faut comparer les 2 paniers de la ménagère ainsi que les prix des transports, de l’énergie, de l’eau, de l’éducation et de la santé.
En France, le SMIG est de 1500€ X 10 = 150 000,00 DA. Un cadre algérien payé à 70 000,00 DA, gagne la moitié d'un smicard français.

L’objectif ? Encourager l’écoulement des produits contrefaits. Avec un dinar sous évalué les importateurs n’ont d’autres choix que de s’approvisionner dans les marchés de la contrefaçon et écouler leurs produits dans le marché informel pour réaliser des bénéfices très élevés.

Qui ne seront ni rapatriés ni réinvestis dans l’économie réelle.


On peut en conclure objectivement que la réévaluation du dinar entrainera automatiquement l’écroulement comme un château de cartes de S1 et de tous ses dysfonctionnements sans, pour ainsi dire, bouger un doigt.

C’est à travers la dévaluation drastique du dinar que les

entreprises publiques et privées ont fait faillite,

laissant sur le carreau des milliers de travailleurs licenciés, ouvrant ainsi la porte à l’importation de produits de la contrefaçon car moins chers et donc plus accessibles à une monnaie fortement dévaluée.

C’est ainsi que la crise qui secoue l’Algérie deis 1990 a été installée.
Réévaluons le dinar et on ne parlera plus de crise. Toutes les autres solutions ne sont que maquillage.
L’écoulement des produits contrefaits est effectué par des jeunes recrutés parmi les moins qualifiés et les plus âpres au gain, très peu regardants sur l’éthique, manipulés ou consentants, majoritairement issus des milieux populaires provenant eux-mêmes d’un exode rural parfaitement bien organisé lui aussi. Ces « djeuns@ » sont devenus un vrai groupe social homogène ayant des intérêts à défendre et objectivement lié à la classe sociale des importateurs de la contrefaçon.

Importateurs et jeunes commerciaux sont unis et solidaires : socialement (même origine sociale), politiquement (capitalisme de la chkara), idéologiquement (mise en place d’une société misogyne, faussement religieuse, Etat féodal).

Lors des protestations, ces jeunes défendent le couteau à la main leurs employeurs car leurs intérêts sont les mêmes. Disposant d’un revenu nettement supérieur à celui d’un jeune cadre, ils sont objectivement en opposition avec les jeunes qualifiés, plus souvent au chômage.

Réévaluons le dinar et il n'y aura plus de crise, ni d'émeutes. 

Comment expliquer la dévaluation qui ne dit pas son nom  ( Février 2012) au moment même où tout le monde réclame la réévaluation?


Concernant les adultes, le conflit oppose ces mêmes importateurs de produits contrefaits ou de qualité médiocre aux vrais producteurs qui veulent mettre en place un vrai secteur industriel basé sur un partenariat public/privé fabriquant des produits de qualité grâce à un dinar réévalué.

La destruction organisée du secteur public non pas en raison de l’incompétence de ses managers, incompétence savamment orchestrée, a visé son remplacement par un secteur privé s’intégrant dans la logique par S1 : la recherche uniquement du profit égoïste et illimité à n’importe quel prix.

Le secteur de l’importation résultant de la dévaluation du dinar, très peu producteur de richesses et d’emplois qualifiés est incapable d’effectuer des investissements car il n’a pas besoin de personnel qualifié pour fonctionner. Il crée l’exclusion, le chômage, la malvie et tous les autres dysfonctionnements cités plus haut. Son seul but est de survivre et se reproduire à tout prix. Il fait son lit dans le désordre et la violence pour des profits faramineux et faciles et des produits non seulement de mauvaise qualité mais souvent dangereux.

Le conflit qui se développe aujourd’hui au sein du groupe des jeunes est celui qui oppose des baltaguia, l’armée non officielle des importateurs de produits contrefaits à des jeunes universitaires qualifiés.

L’analyse de Karl Marx se référant à la lutte des classes qui oppose les ouvriers et les patrons n’est valable que dans une société homogène dominée par un type unique de capitalisme.
Aujourd’hui, dans tous les pays mais en particulier dans le tiers monde c’est plutôt le capitalisme sauvage et ses dirigeants rêvant de la restauration de la royauté et de l’éradication des populations dites « inutiles » sous le faux prétexte de la surpopulation qui s’opposent à ceux qui prônent un capitalisme à visage humain dans une république démocratique et sociale. Cette fracture sociale est valable aussi bien dans les pays industrialisés que dans le tiers monde. En d’autres termes la communauté transnationale d’intérêts est celle qui unit les classes sociales défendant respectivement S1 ou S2.

L’édification d’une république démocratique et sociale est basée sur la mise en place d’une économie réelle produisant des biens de qualité et créatrice de richesse et d’emplois, éliminant la spéculation financière, les surprofits des actionnaires, la fraude fiscale, la contrefaçon et le commerce illicite. Elle se base sur un pacte social de solidarité unissant tous les membres d’une société.

Soit on réussit ensemble, soit on coule ensemble (Obama).

De quoi devra être fait le futur ? Créer d'urgence des villes moyennes sur les hautsAujourd’hui c’est déjà demain. C’est peut-être déjà trop tard.



La première action, on l’aura compris, sera de réévaluer progressivement le dinar en deux ou trois ans mais pas plus pour donner le temps aux importateurs de se réorienter vers des marchés proposant des produits de meilleure qualité. En évitant les décisions autoritaires et intempestives pour privilégier le dialogue pour un projet rassembleur évitant toute exclusion.

Au regard de tout cela il s’avère évident que les interlocuteurs privilégiés seront : les hommes d’affaire et les industriels du secteur public et privé. C’est sur leurs épaules et uniquement sur leurs épaules que repose le devenir, bon ou mauvais, de l’Algérie. Ce n'est pas à l'Etat de créer des emplois.

Soit ils proposent un projet (Système) sérieux de développement socio-économique (S2) en mesure de créer des richesses et de l’emploi, ou alors on coule tous ensemble.

Une fois ce projet élaboré, les politiques et les institutions administratives devront impérativement suivre.

Propositions à discuter : Dans cet objectif, ils pourraient organiser un débat à l’intérieur de leurs organisations respectives pour :
· Établir un diagnostic de la situation socio-économique du pays dans une vision géostratégique. Tout un chacun sait que c’est la très faible valeur du dinar qui est à l’origine du faible développement de leur secteur. Tous les experts indépendants n’ayant rien à défendre que leur probité intellectuelle s’accordent à dire que sans la réévaluation du dinar il vaut mieux oublier tout autre réforme car elle ne sert à rien et laisser le désordre actuel très utile à S1 s’étendre.

  • Les pays capitalistes dans les zones $ ou € ont tout à gagner en dévaluant leur monnaie par rapport au dinar. Il est étonnant que bien que disposant de l’expertise nécessaire pour ce faire ils n’aient pas fait cette proposition. Car ils exporteraient plus et créeraient donc plus d’emplois dans leurs pays ; c’est plus efficace et moins cher moralement et économiquement que les guerres stériles et aux résultats aléatoires.

Il n’est pas nécessaire d’en arriver aux solutions extrêmes proposées par les pays émergents du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui proposent de se séparer du $ dans les échanges entre eux। La Chine a drastiquement dévalué sa monnaie car elle vit de l’exportation. Nous vivons grassement grâce au pétrole nous n’avons donc nul besoin d’exporter, de toutes les façons l’argent retiré de ces exportations revient rarement dans les caisses du pays. On ne devrait être autorisé à exporter que lorsque la certitude est établie que le produit a d’abord satisfait la demande sur le marché national. C’est élémentaire.



Les périls qui guettent notre
pays sont nombreux.

ü Sous prétexte de défendre la nature on assiste au développement du bio carburant. Selon les connaisseurs du secteur il faut 250kgs de maïs pour faire un simple plein d’essence. A raison d’un Kg de maïs par jour et par famille, on prive pendant 250 jours une famille pour un bio carburant à 2€ le litre environ. Pour protéger la nature on détruit massivement la nature et on affame les populations dites « inutiles ». C’est ça l’objectif réel. Les biocarburants devraient être interdits

ü Les terres agricoles dans le monde se réduisent comme peau de chagrin. L’enjeu dans un avenir très proche sera celui de l’or brun, c'est-à-dire le blé. Produit devenant rare, il sera le prochain centre des enjeux géostratégiques et donc de guerre.

      On comprend facilement que pour protéger son autonomie alimentaire notre pays a tout intérêt à développer d’urgence un plan de culture des céréales. Et partant de là, l’option hauts plateaux devient incontournable. Suivie d’un plan d’urgence de protection des plaines fertiles du Nord pour les fruits, légumes et l’élevage bovin comme cela toujours été le cas durant toute l’histoire de l’Algérie. Les ¾ de notre territoire est presque vide alors que la majorité de la population s’agglutine au Nord saccageant de façon irréversible les terres agricoles qui nous donnent à manger.

Les villes du Nord et la capitale seraient réserves aux grandes institutions administratives, aux grands  centres de recherche, et aux services de grande qualité. Comme cela se fait dans le monde développé. Paris, New York, Rome, etc. ne sont pas des villes industrielles ou agricoles.
ü Et là aussi l’option hauts plateaux et grand sud s’impose d’elle-même. La création des villes nouvelles est à mettre en place dès aujourd’hui pour inverser le mouvement de déplacement des populations. Chaque ville nouvelle à taille humaine et loin des zones sismiques pourrait devenir un pôle de développement industriel. On aurait ainsi la ville « véhicules » qui accueillerait les ateliers de fabrication, de montage et les PMI/PME de sous-traitance. La ville chimie, la ville de ….

ü Il va sans dire que le photovoltaïque devra être la règle. Les autoroutes à large bande, le rail, le TGV, les aéroports, les forages accompagnés de stations de dessalement des eaux salées et d’épuration des eaux usées seront les mesures à prendre immédiatement dès le début de leur édification. Connues pour être des lieux où se développent rapidement la délinquance et la mal vie les sociologues doivent être étroitement associés aux projets de leur édification. Elles devraient être construites loin des zones sismiques réservant celles-ci à la céréaliculture। Les villes touristiques seraient protégées et accueilleraient des pôles universitaires, des centres de recherche scientifique, des musées et des bibliothèques pour le regroupement et la restauration de manuscrits anciens.

ü Les pays occidentaux délocalisent à tour de bras, des pays comme la Chine créent des villes nouvelles à très grande vitesse (une par mois) et nous on pleure sur nos erreurs dues à notre manque d’expérience jusqu’à maintenant. Tout processus de changement doit se baser des projets ambitieux, courageux et visionnaires. Le monde bouge et file à grande vitesse vers le futur. Quelle Algérie allons-nous laisser à nos descendants ? La moindre des promesses que les riches peuvent faire à leur descendance c'est de leur laisser un pays où ils peuvent travailler, se loger, se marier dans un environnement sécurisé.


Comment faire ? Le modus operandi :

En résumé, les mesures à court et à moyen terme sont la réévaluation du dinar en premier lieu, le renversement du sens du flux migratoire, interne et externe, l’édification de villes moyennes nouvelles à vocation industrielle, le développement de la céréaliculture, le protection des terres agricoles, le développement de villes universitaires et du tourisme.

Ce plan de charge sera pris en charge par les dirigeants d’entreprise des secteurs public et privé ainsi que par des personnalités indépendantes. Les structures étatiques peuvent en faire autant et travailler en collaboration étroite avec ces groupes informels.
Leur objectif est de produire un plan de développement pluriannuel comprenant les points suivants :

Objectifs stratégiques, sous objectifs, les contenus de chaque sous objectif, la relation de cohérence entre les sous objectifs, les conditions à réunir pour leur réalisation, le timing et la hiérarchisation pour chaque sous objectif. Les moyens de contrôle de leur réalisation et les moyens de lutte contre les blocages.

LE TIMING : Durée 4 mois maximum:
Etape 1. Sous l’impulsion des organisations des hommes d’affaire et des industriels et de personnalités indépendantes, des dizaines de petits ateliers de travail regroupant chacun pas plus de 10 personnes volontaires, sinon cela deviendra inefficace, seront mis en place. Un document proposera un Système unique (pas une liste de projets) comme base de discussion, quitte à le modifier entièrement à la fin des débats. Ils associeront à chaque fois un expert en finances et sciences économiques indépendant que le groupe choisira. Chaque groupe sera dirigé par un spécialiste dans la direction des groupes de discussion, indépendant, pour permettre un échange fructueux. La durée sera au maximum de 1 ou 2 mois sinon ça voudra dire que c’est un échec. Un document de quelques pages, clair, précis et synthétique regroupera les propositions de chacun des groupes.
Etape 2. Chaque atelier désignera alors un représentant pour participer à 2 journées de travail en vue de synthétiser les résultats des travaux et obtenir un document unique, simple, clair et ne comprenant pas plus de 20 pages pour éviter les répétitions et les redondances qui cachent souvent l’absence de clarté du projet proposé. Trop long, personne ne voudra le lire, les gens n’ont pas le temps de lire de vrais « pavés » confus.
Etape 3. Une fois le document finalisé, ces groupes de travail désigneront 2 ou 3 représentants pour rencontrer :

3.1. Les institutions de l’Etat en vue de discuter et corriger éventuellement le document, d’étudier la faisabilité du programme, son financement, les moyens humains et matériels et les structures à mettre en œuvre, le timing, la hiérarchisation des actions, les moyens de contrôle de son exécution correcte, etc.
3.2 Les partis politiques et les personnalités indépendantes qui voudront accepter le projet de développement économique, pour le discuter, l’enrichir, le finaliser et l’adopter.
Etape 4. Les assises de l’Algérie de demain pour un pacte de solidarité nationale pour l'Algérie de demain
Ces assises regrouperont toutes les institutions concernées par ce programme (Etat, entrepreneurs, experts indépendants, société civile, partis politiques). Un pacte de solidarité sera accepté par la majorité des participants. Ceux qui n’accepteront pas ce pacte et s’ils ne réussissent pas à s’opposer à ce projet, car n’étant pas majoritaires qu’ils se taisent à jamais.

La traduction politique du projet : mise en place de 2 partis politiques

Les partis existants acceptant le nouveau projet constitueront un parti unique présentant un candidat unique. L'ère de l'homme providentiel est finie.
Ce n’est que lorsque le document de développement économique et social sera achevé (et non l’inverse car l’économique précède le politique qui n’en est que l’application) qu’on pourra réfléchir aux structures administratives et politiques qui devront assurer sa réalisation et surtout son suivi.
ü Notre histoire ancienne basée sur le consensus au sein la djemaa servira de base de réflexion. Dans chaque commune la population élira une dizaine de représentants de la société civile essentiellement des personnes d’un âge moyen ou âgées ainsi que 2 ou 3 jeunes pour qu’ils acquièrent de l’expérience. Cette djemaa, composée majoritairement et non pas uniquement d'universitaires, servira d’interface entre la population, les entrepreneurs et l’APC et si nécessaire avec les structures supérieures des collectivités locales. Ca se fait couramment au M’Zab.
ü Nous serons amenés à copier les pays occidentaux qui nous ont précédés dans la mise en place de société démocratiques. Copier pour copier autant copier la première puissance mondiale, les USA. Malgré l’importance de sa population l’Amérique du Nord n’a que 2 partis et récemment un troisième le Tea party et qui tend à devenir moins visible.

Pour clarifier les choix de société de chaque groupe, proposons la création de deux partis: celui qui défend S1 et celui qui défend S2 : le pacte de solidarité pour l’Algérie de demain. De toutes les façons au regard de la situation dans le monde on ne peut être que pour S1 ou S2. Prendre des éléments de l’un et de l’autre système, comme le font les centristes, ne créera que la confusion et sera un moyen de noyer les problèmes. Les partis politiques ayant accepté de signer le pacte de solidarité devront se réunir en un seul groupe qui désignera un représentant unique. Des primaires pourraient être organisées par wilaya par les candidats de S2 pour choisir un candidat unique. S1 en fera autant. Les leaders désignés pour défendre S1ou S2, s’affronteront dans un round final.

ü Le représentant de S2 s’il est élu s’engagera à respecter le contenu du pacte de solidarité à la lettre pendant 5 ans. Son parti (alliance de partis) mettra en place un staff qui travaillera avec lui régulièrement et étroitement pour s’assurer de la réalisation du projet, les décisions seront donc prises ensemble. La constitution devra être réorganisée dans cet objectif. L’ère de l’homme providentiel, une sorte de roi moderne est terminée. Le staff travaillant de façon étroite avec le président désigné comme candidat à la candidature par ses pairs et élu, sera composé de tous les autres candidats non désignés à la candidature mais qui auront accepté et signé le pacte de solidarité pour l’Algérie de demain. Avant de prendre une décision le président devra obtenir le visa des ¾ du staff composé de tous les autres candidats non proposés à la candidature।

ü L’assemblée nationale sera composée des membres de la djemaa de chaque commune ayant accepté S1 ou S2, selon le vainqueur। Ainsi un parti (alliance) aura le droit et l’obligation, pendant 5 ans, sans les ennuis de l’opposition, de mener son projet. Sinon, n’ayant pas d’excuses il sera sanctionné par les électeurs aux élections suivantes. Des connaissances en management, sciences économiques et financières ainsi que des relations internationales et relations humaines, seront absolument nécessaires pour un candidat à la présidence. D’autres connaissances seront appréciées.

ü Outre les djemaa, la société civile sera organisée en ONG’s en fonction des diverses sensibilités qui la traversent. L’Islam tranquille qui ne cherche pas à faire de la politique, la protection de la nature, les droits des femmes et des enfants, le développement urbain, la défense des identités régionales, la défense des consommateurs, etc., n’ayant pas de programme leur permettant d’englober l’ensemble des dimensions économiques et sociales nationales mais seule une partie de ces préoccupations n’ont pas vocation à s’organiser en partis politiques revendiquant la direction du pays et la réalisation de l’ensemble de ses préoccupations. Mais elles sont absolument nécessaires pour donner une âme aux dimensions socioéconomiques et politiques. Elles établiront selon leur orientations des alliances avec les partis S1 ou S2 et feront du lobbying ou de l’opposition pendant les élections ou pendant toute la durée du mandat.



En résumé : L’assemblée nationale ou l’assemblée des djemaa comprendra les djemaa élues au niveau de chaque commune ainsi que les ONG’s. Il faudra trouver un système qui permette au président élu d’avoir une majorité au sein de l’assemblée pour éviter les blocages et les pertes de temps. Au regard des tâches qui nous attendent, du temps, on n’en a plus. Il n’y a rien de plus pervers qu’un président contrôlé par une assemblée qui ne défend pas son programme. Le rôle de celle-ci est de vérifier l’exécution du pacte de solidarité pour l’Algérie de demain.

Comment modifier la logique interne de S1 (recherche individuelle et illimitée du profit) pour en faire une logique de recherche juste et équitable du profit en vue du développement social ?
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